Actuellement, les établissements de l’enseignement supérieur doivent produire des compétences dotées de qualifications nouvelles qui permettront aux jeunes diplômés d’accéder à un monde de plus en plus complexe. La mondialisation, l’objectif de la massification et la diversification peuvent être des incubateurs vers la baisse de la qualité de la formation. Dans une démarche d’amélioration continue, l’enseignement des sciences et techniques devra conquérir ces différentes variables contextuelles. Cependant, le modèle pédagogique traditionnel séparant les fonctions des deux principaux acteurs de la classe, enseignant, élément émetteur d’informations et étudiant récepteur passif, ne satisfait plus, désormais, les exigences de la voie de développement. Ceci conduit inévitablement à repenser l’école en profondeur et à mettre en place d’autres approches pédagogiques orientées vers le savoir-faire plutôt que vers l’accumulation du savoir. Etant donné la complexité d’analyser et d’uniformiser les pratiques enseignantes ainsi que du rôle stratégique du professeur pour le pilotage du processus d’apprentissage, nous avons adopté une méthodologie normative basée sur le concept de l’approche processus dont l’application servira à l’orientation de la formation en sciences et techniques vers l’acquisition des compétences transverses qui permettront à l’apprenant de mieux s’adapter aux besoins du marché de l’emploi. Toutefois, nous allons adopter une démarche technique basée sur l’exploitation des outils qualité pour concevoir, dans l'objectif visé plus haut, un modèle innovant, performant et efficace. Nous nous proposons dans notre étude d’identifier dans quelle mesure les principes qualité de l’amélioration continue constituent-ils des éléments mobilisateurs du processus de la formation en sciences et techniques.
Read full abstract