This paper identifies four groups of theory that seek to explain the relationships between innovation and space. These are traditional agglomeration theory, networking, learning and new competitiveness theory. Evidence on the last three, most recent theories is sought by analysing the results of comparable surveys of innovative firms in Amsterdam, London, Milan, Paris and Stuttgart. The empirical results show that differences occur in the external relationships between firms and the global economy with respect to specific innovation projects. Broadly speaking the main differences identified show that in regional cities such as Stuttgart and Milan innovative activities are more linked to their regional and national economies than they are in the international world cities such as Paris and London. This suggests that attempts to generalize the network paradigm on industrial production are premature at least as far as innovation is concerned. Conversely, the data demonstrate the significance of trading systems between firms both in terms of knowledge acquisition and the supply of inputs to, and demands for, innovation. Many of these are located internationally. International innovation trading systems are therefore shown to be key features of the geography of innovation. Cet article identifie quatre groupes de théories qui cherchent à expliquer le rapport entre l'innovation et l'espace: à savoir, la théorie d'agglomération classique, la constitution de réseaux, l'apprentissage, et la nouvelle théorie de compétitivité. A partir d'une analyse des résultats provenant des enquêtes comparables auprès des entreprises innovatrices situées à Amsterdam, à Londres, à Milan, à Paris et à Stuttgart, on cherche des preuves en ce qui concerne les trois dernières théories, qui sont les plus récentes. Les résultats empiriques laissent voir qu'il existe des différences dans les rapports externes entre des entreprises et l'économie mondiale quant à certains projets à caractère innovateur. En règle générale, les principales différences identifiées démontrent que dans les grandes villes d'importance régionale, voire Stuttgart et Milan, les projets à caractère innovateur s'avèrent plus liés aux économies régionale et nationale que ne le sont les grandes villes d'importance internationale, voire Paris et Londres. Cela laisse supposer que les tentatives de généraliser le paradigme des réseaux à propos de la production industrielle sont prématurées, du moins pour ce qui est de l'innovation. Par contre, les données démontrent l'importance des systèmes d'échanges interentreprises, à la fois en termes de l'acquisition de connaissances, l'offre de facteurs nécessaires à l'innovation et la demande d'innovation, disponibles en large partie sur le plan international. Il s'ave ¤ re alors que les syste ¤ mes d'e´changes relatifs a ¤ l'innovation internationale sont des e´le´ments cle´s de la ge´ographie de l'innovation. Dieser Aufsatz stellt vier Theoriekreise heraus, die Beziehungen zwischen Innovation und Raum zu erklären suchen: die traditionelle Agglomerationstheorie, Rechnerverbund, Lernen und die neue Theorie der Wettbewerbsfähigkeit. Beweise der drei letzteren, erst kürzlich aufgestellten Theorien werden mittels Analyse der Ergebnisse vergleichbarer Untersuchungen innovativer Firmen in Amsterdam, London, Mailand, Paris und Stuttgart aufgestellt. Die empirischen Ergebnisse zeigen, daß im Hinblick auf spezifische Innovationsprojekte Unterschiede in den Außenbeziehungen zwischen Firmen und der globalen Wirtschaft auftreten. Allgemein gesehen, zeigen die Hauptunterschiede, die als solche erkannt werden, daß in regionalen Hauptstädten wie Stuttgart und Mailand innovative Tätigkeit enger mit der Regional- und Landeswirtschaft verknüpft ist als in internationalen Weltstädten wie Paris und London. Dies legt nahe, daß Versuche, das Musterbeispiel des Rechnerverbunds für Industrieproduktion zu verallgemeinern, verfrüht sind, zumindest insoweit als sie Innovation betreffen. Umgekehrt zeigen die Daten die Signifikanz der Handelssysteme zwischen Firmen auf, und zwar sowohl in Bezug auf ihre Aneignung von Kenntnissen als auch hinsichtlich des Angebots von Aufwand für und der Nachfrage nach Innovation. Viele davon haben internationale Standorte. Internationale, Innovationshandel betreibende Systeme erweisen sich deshalb als die Hauptzu¨ge der Innovationsgeographie.