Until Communist Party of Canada (CPC) turned to tactic of Class Against Class in 1928-29, it confined its trade-union work almost wholly to boring from within international craft unions of American Federation of Labor/Trades and Labour Congress of Canada. Although the party played a dominant part in very limited industrial conflict of 1920s, its attempt to transform international unions into organs of class struggle was wholly unsuccessful, in part because its line presumed a far higher degree of rank and file combativeness than actually existed, and in part because Canadian labourists actively resisted its best efforts. Where CPC believed that international unions needed to be renovated, internationals themselves disagreed. Socialist Plumbers' official John W. Bruce posed question Does International Labour Movement need Salvaging? which he then answered — to general labourist approval — by reaffirming progressive character of craft unionism and its tried and tested, non-revolutionary methods. The party's failure to break through this complacency — and labourists' growing resentment of its attempts to do so — predisposed it to accept Comintern's New Line in 1928. Resume Jusqu'a ce que le Parti Communiste du Canada (PCC) adopte la tactique de «classe contre classe» en 1928-1929, son activite syndicale s'est limitee presqu'exclusivement a une tactique d'infiltration («boring from within») des syndicats internationaux affilies a la Federation Americaine du Travail (FAT) et au Congres Canadien du Travail (CCT). Bien que le Parti ait joue un role dominant dans divers conflits industriels au cours des annees 1920, sa tentative pour transformer les syndicats internationaux en organes de luttes de classe a subi un echec, en partie parce qu'il presumait un degre de combativite a la base de loin superieur a ce qui existait en fait, et en partie en raison de la resistance des «travaillistes» Canadiens. Le PCC croyait que les syndicats devaient se «renover»; une idee que les syndicats internationaux eux-memes ont rejetee. Cette opinion a ete exprimee par le socialiste John W. Bruce, representant de l'union des plombiers, lorsqu'il a pose la question:« Est-ce que le mouvement ouvrier international a besoin d'etre sauve?» La solution se trouvait, a son avis et de l'avis du mouvement travailliste en general, dans la reaffirmation du caractere progressiste du mouvement syndical et de ses methodes non-revolutionnaires. L'incapacite du Parti a aller au-dela de cette complaisance — et le ressentiment croissant des travaillistes face aux efforts du Parti — l'apredispose a accepter la «Nouvelle Ligne» du Comintern en 1928.