La reconnaissance des sacrements hétérodoxes par l’Église Syriaque Orthodoxe dépend de la validité du baptême administré. Historiquement, l’« oikonomia » (flexibilité ecclésiastique) permettait d’accepter certains sacrements de groupes hérétiques, tandis que l’« akribeia » (rigueur canonique) était moins utilisée. Conciles et Pères distinguaient hérétiques, schismatiques et groupes illégaux, appliquant ces principes de manière variable. Aujourd’hui, l’Église reconnaît les baptêmes catholiques et byzantins, mais pas les sacrements anglicans en raison de divergences doctrinales. Des changements récents dans l’anglicanisme, perçus comme des déviations des traditions bibliques et apostoliques, pourraient inciter à un retour à l’akribeia et à une reconsidération de la reconnaissance des baptêmes anglicans. Ainsi, si l’« oikonomia » a historiquement guidé l’acceptation des sacrements hétérodoxes, l’écart théologique croissant avec l’anglicanisme pourrait conduire à une approche plus stricte, affectant la reconnaissance future de leurs baptêmes.