Buildings belong to the most cost-effective sectors where carbon dioxide (CO2) reductions can be achieved, and urban regeneration offers a good intervention point for switching to sustainable fuel sources, as changes in energy infrastructure can be coupled with other construction, thus decreasing the cost. However, the potential energy savings that are feasible do not match the more ambitious policy targets. Based on case studies in the Netherlands, obstacles are identified in the context of urban renewal that need to be overcome if energy efficiency measures are to be implemented and space heating replaced with low-carbon technologies. The current free-market public policy instruments have not managed to address the obstacles identified in the case studies due to poor market signals, costs and payback periods, risks, and a lack of leadership on environmental targets and policies on sustainable urban renewal. The potential for stronger government intervention is examined for the effectiveness in reducing both energy consumption and CO2 generation. Legislation could produce a certain policy outcome in terms of CO2 reduction in urban renewal in the Netherlands if compliance and legitimacy are ensured, but policy consideration is also required to account for the dilemma of low-income households and the rebound effects associated with occupant behaviours. Les bâtiments appartiennent à l'un des secteurs les plus rentables où il est possible de réaliser des réductions de CO2 et où la rénovation urbaine permet de passer à des sources de combustibles durables, les modifications apportées aux infrastructures énergétiques pouvant être couplées avec d'autres constructions, ce qui en diminue le coût. Toutefois, les économies qu'il est possible de réaliser au niveau de l'énergie ne correspondent pas aux objectifs politiques plus ambitieux. Des études de cas menées aux Pays-Bas ont permis d'identifier, dans le contexte du renouveau urbain, des obstacles qu'il faut surmonter si l'on veut mettre en œuvre des mesures d'efficacité énergétique et si l'on veut remplacer le mode actuel de chauffage des locaux par des technologies à faible dégagement de CO2. Jusqu'à présent, les instruments de la politique publique libérale n'ont pas permis de renverser ces obstacles pour les raisons suivantes: faibles signaux du marché, coûts et périodes de récupération, risques et manque de leadership en matière d'objectifs environnementaux et de politique concernant la rénovation urbaine durable. Cet article examine les possibilités d'un interventionnisme plus fort de la part des autorités pour améliorer la réduction à la fois de la consommation d'énergie et de la production de CO2. La législation pourrait produire quelques résultats en termes de réduction du CO2 dans la rénovation urbaine aux Pays-Bas si l'on garantit la compatibilité et la légitimité; mais il faut également prendre en considération les questions de politique et tenir compte de l'impasse que constituent les foyers à faibles revenus et les effets de rebond associés au comportement des occupants. Mots clés: patrimoine immobilier, réduction de CO2, efficacité énergétique, logements, politique publique, rénovation, rénovation urbaine, Pays-Bas
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