Educational development for research supervisors is still a recent phenomenon. Early optional sessions on research supervision have now been replaced, particularly in the UK, continental Europe, and Australasia, by comprehensive and, in some cases, mandatory programs. Yet some of these programs focus solely on the administrative roles and responsibilities of supervisors, attempting to provide technical “fixes” that deny the genuine difficulties and complexities involved in supervision relationships. Some research supervisors resent the intrusion of educational developers into what many of them have regarded as a private pedagogical space. They interpret such programs as further instances of the quality assurance agendas of governments and university administrators, and are justifiably suspicious of what some describe as the colonial underpinnings of educational development. These reactions create tensions for educational developers. This article explores why educational development can be problematic for research supervisors. It then charts some current supervision educational development programs that seek to go beyond administrative interpretations of supervision. Finally, it examines whether the “Compassionate Rigour” supervision program, developed to address these difficulties, manages to respond respectfully and sensitively to supervisors’ educational development needs. Le développement pédagogique des superviseurs de recherches demeure un phénomène récent. Les séances optionnelles portant sur la supervision de recherches de jadis ont été remplacées, particulièrement au Royaume‐Uni et en Australasie, par des programmes approfondis et, parfois, obligatoires. Pourtant, certains de ces programmes se concentrent seulement sur les rôles et les responsabilité des superviseurs au plan administratif, cherchant de la sorte à fournir des ‘trucs’ qui ne tiennent pas compte des difficultés et complexités réelles sous‐jacentes aux relations de supervision. Certains superviseurs de recherches n’apprécient guère l’intrusion des conseillers pédagogiques au sein de ce que d’aucuns considèrent être un espace pédagogique privé. Ils interprètent de tels programmes comme des composantes additionnelles des programmes de maintien de la qualité mis en place par les gouvernements et les administrations universitaires. Ces superviseurs redoutent, à juste titre, ce que d’aucuns décrivent comme les bases coloniales du développement pédagogique. De telles réactions instaurent créent des tensions pour les conseillers pédagogiques. Cet article explore pourquoi le développement pédagogique peut apparaître problématique aux yeux des superviseurs de recherches. Ensuite, il décrit certains programmes actuels de développement pédagogique reliés à la supervision qui cherchent à dépasser les interprétations strictement administratives de la supervision. Finalement, il examine le programme de supervision ‘Compassionate Rigour’, développé dans le but de palier à ces difficultés, pour voir si celui‐ci répond à la fois respectueusement et sensiblement aux besoins des superviseurs en matière de développement pédagogique.
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