AbstractThe South Durban Basin on the eastern coast of South Africa is home to both a large‐scale petrochemical industry and a highly mobilized residential community. In a conflict cemented by apartheid‐era planning, the community's campaigns to improve local air quality provide a test case for the value of conflict for participatory democratic structures. In the context of the work of the International Panel on Climate Change (IPCC), the South Durban Basin also provides an opportunity to push the boundaries of the established links between participation and the design and implementation of responses to a changing climate. Contributing to one of the main themes of the symposium, this article argues that the focus on collaboration and compromise within studies of governance and participation overlooks both the reality of conflict and its potentially positive effects. Addressing this requires particular attention to how power relationships influence processes of governance, and the role of civil society in balancing the influence of the private sector on the state. It also calls for a better understanding of conflict and collaboration as mutually re‐enforcing elements of an ongoing and dynamic political process. Together, the elements of this critique help to build a more nuanced view of participatory urban governance: one that both better describes and may better facilitate the ability of urban populations to collectively, effectively and rapidly respond to the challenges of a changing climate.Résumé Le bassin Sud de Durban, situé sur la côte Est de l'Afrique du Sud, abrite à la fois un vaste secteur pétrochimique et une communauté résidentielle particulièrement mobilisée. Dans une lutte cimentée par un urbanisme datant de l'apartheid, les campagnes communautaires pour améliorer la qualité de l'air local testent la valeur de la lutte en faveur de structures démocratiques participatives. De plus, dans le cadre des travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le bassin Sud de Durban offre une occasion de repousser les limites des liens établis entre la participation, d'une part, et l'élaboration et la mise en œuvre de réponses au changement climatique, d'autre part. Contribuant à l'un des principaux thèmes du symposium, cet article montre que, compte tenu de leur focalisation sur la collaboration et le compromis, les études sur la gouvernance et la participation négligent la réalité de la lutte autant que ses effets positifs potentiels. Pour ce faire, il examine comment les relations de pouvoir modulent les processus de gouvernance ainsi que le rôle de la société civile visant àéquilibrer l'influence du secteur privé sur l'État. Il convient également de mieux appréhender lutte et collaboration comme des composantes qui se nourrissent mutuellement dans un processus politique permanent et dynamique. Les éléments de cette analyse critique, une fois réunis, aident àélaborer une vision plus nuancée de la gouvernance urbaine participative. Cette vision offre une meilleure description et peut faciliter l'aptitude des populations urbaines à réagir de façon collective, efficace et rapide aux défis du changement climatique.
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