SummaryThe 2002 U.S. Farm Bill: What's In It For CAP and WTO Reform?The 2002 U.S. Farm Bill (the Farm Security and Rural Investment Act or FSRIA) provides considerably more government subsidies for U.S. agriculture than Congress envisaged when it passed the preceding 1996–2002 FAIR Act. We review the FAIR record, showing how government subsidies increased greatly beyond those originally scheduled. For FSRIA, we outline key commodity, trade, and conservation and environmental provisions. We expect that the commodity programmes will: (a) encourage production when the market calls for less; (b) significantly increase subsidies over FAIR baseline subsidies; (c) press against current WTO and possible Doha Round support limits; and (d) aggravate trading partners. Finally, we suggest two lessons from the U.S. policy experience that might benefit those working on CAP and WTO reform. First, past research shows that farm programmes have little to do with the economic health of rural communities. Second, programme transparency, and especially public disclosure of the level of payments going to individual farmers, by name, influences the farm policy debate. Personalized data show what economists have long maintained—that the bulk of programme benefits go to a relatively few, large, producers—but do so in a way that captures the public and policy‐makers' attention.La loi d'orientation agricole américaine de 2002: que peut on en tirer pour réformer la PAC et l'OMC?La loi d'orientation agricole américaine de 2002 (loi sur la securité et l'investissement rural, ou FSRIA) autorise beaucoup plus de subventions a l'agriculture des Etats Unis qu'il n'avait été envisagé par le congrès quand fut votée la loi d'orientation précédente, le “Fair Act” en vigueur de 1996 à 2002. L'examen du Fair Act réalisé ici montre que les subventions durant cette période avaient déjà augmenté beaucoup plus qu'il n‘était initialement prévu. Dans le cas du FSRIA, des provisions importantes sont prévues pour les produits clé, le commerce, la conservation des sols, et l'environnement. Il faut s'attendre à ce que les programmes par produit: (a): encouragent la production alors même que le marché en demanderait la réduction, (b) accroissent significativement les subventions par rapport au niveau de base du Fair Act (c) exercent une pression à la hausse sur les limites imposées aux soutiens, tant dans la réglementation actuelle de l'OMC que dans celle qui pourrait être adopté dans les négociation de Doha (d) lèsent gravement les partenaires commerciaux des Etats Unis. Pour finir, deux enseignements de la politique américaine pourraient être utiles à ceux qui, en Europe, songent à réformer l'OMC et la PAC: d'abord, l'histoire montre que les subventions n'ont pas grand chose à voir avec la santééconomique des communautés rurales. Ensuite, la transparence des programmes en question, et tout spécialement, l'affichage nominatif des bénéficiaires de subventions, est de nature à influer sur le débar de politique agricole. Les données personnalisées montrent ce que les économistes out toujours dit: les subventions bénéficient pour l'essentiel à un petit nombre de producteurs relativement riches, mais d'une façon telle qu'ils arrivent à mobiliser l'opinion et les décideurs politiques en leur faveur.Das US‐Landwirtschaftsgesetz von 2002: Wie wirkt es sich auf GAP und WTO‐Reform aus?Das US‐Landwirtschaftsgesetz von 2002 (FSRIA, Gesetz zur Absicherung von landwirtschaftlichen Betrieben und zur Förderung von Investitionen in ländlichen Räumen) sieht wesentlich höhere staatliche Subventionen für die Landwirtschaft der USA vor als es der Kongress bei tier Verabschiedung des FAIR‐Gesetzes (1996–2002) beabsichtigte. Die Subventionen haben während der Laufzeit des Gesetzes die vorgesehene Höhe weit überschritten. Für das FSRIA werden die Bestimmungen für die Hauptagrarprodukte, den Handel und den Umweltschutz kurz dargestellt. Es ist zu erwarten, dass die Programme (a) die landwirtschaftliche Produktion in Perioden anregen, in denen die Weltmarktpreise niedrig sind; (b) die Subventionen weit über den im FAIR‐Gesetz vorgesehenen Betrag hinaus erhöhen; (c) gegen das in der WTO festgeschriebene und zukünftig in der Doha‐Runde wahrscheinliche gekürzte Stützungsniveau verstoßon können und (d) die Missbilligung der Handelspartner hervorrufen werden. Aus der Erfahrung mit der US‐Politik greifen wir zum Schluss zwei Erkenntnisse heraus, die für diejenigen hilfreich sein können, die sich mit der GAP und der WTO‐Reform beschäftigen. Erstens zeigt die bisherige Forschung, dass die Programme zur Förderung von landwirtschaftlichen Betrieben nur wenig zum wirtschaftlichen Wohlergehen ländlicher Räume beitragen. Zweitens beeinflusst die Transparenz der Programme die politische Debatte in Bezug auf landwirtschaftliche Betriebe – insbesondere durch die öffentliche Nennung der Höhe der Zahlungssummen und der Namen der Empfänger. Diese personalisierten Daten zeigen, was Wirtschaftswissenschaftler bereits seit langem behaupten – dass relativ wenige Großerzeuger am meisten von den Programmen profitieren und dabei die Aufmerksamkeit der Öffentlichkeit und die der politischen Entscheidungsträger auf sich ziehen.