Following the demonstration that lysergic acid diethylamide (LSD) inhibits myoclonic responses to intermittent photic stimulation (ILS) in the baboon, some other hallucinogenic drugs and some “non-hallucinogenic” derivatives of lysergic acid have been tested for their effects on the EEG and on photically induced epilepsy in twenty-two adolescent baboons ( Papio papio ). Psilocybin (1–4 mg/kg) and dimethyltryptamine (2–4 mg/kg) produced marked autonomic effects, EEG changes consistent with a severe disturbance of consciousness and a complete abolition of myoclonic or paroxysmal EEG responses to ILS (thus closely resembling the effect of LSD, 40–100 μg/kg). Mescaline (up to 32 mg/kg) was relatively ineffective on both the background EEG and on the myoclonic responses to ILS. After methysergide (2–5 mg/kg), although the autonomic effects were less severe than after psilocybin, there were muscular hypotonia, an abnormal EEG and reduction or abolition of the epileptic responses to ILS. BOL 148 and methergoline appeared less potent than methysergide, but, at 4 mg/kg, both drugs abolished ILS-induced myoclonus. Averaged responses to flash stimulation showed that psilocybin resembled LSD 25 in modifying transmission in the afferent visual pathway, whereas methysergide, in doses blocking ILS-induced myoclonus, did not alter primary evoked responses in the visual cortex. It is suggested that a serotoninergic system is probably involved in the epileptic responses of the baboon to ILS. Après qu'il ait été démontré que chez le babouin le diéthylamide de l'acide lysergique (LSD) inhibe les réponses myocloniques provoquées par la stimulation lumineuse intermittente (SLI), quelques autres drogues hallucinogènes et quelques autres drogues “non hallucinogènes” mais dérivées de l'acide lysergique ont été testées afin de rechercher leur effet sur l'EEG et l'épilepsie provoquée par la lumière chez vingt-deux babouins adolescents ( Papio papio ). La psilocybine (1–4 mg) et la diméthyltryptamine (2–4 mg/kg) provoquent des modifications neurovégétatives importantes et électroencéphalographiques concomitantes avec un trouble sévère de la conscience et une abolition complète des myoclonies et des manifestations paroxystiques EEG induites par la SLI (résultats qui sont très proches des effets du LSD, pour des doses de 40–100 μg/kg). La mescaline (jusqu'à 32 mg/kg) est relativement inefficace, aussi bien sur le tracé EEG que sur les réponses myocloniques à la SLI. Après méthysergide (2–5 mg/kg), bien que les effets neurovégétatifs soient moins sévères qu'après psilocybine, il existe une hypotonie musculaire, un EEG anormal et une réduction ou une abolition des réponses épileptiques à la SLI. Le BOL 148 et la méthergoline apparaissent moins efficaces que la méthysergide mais, pour des doses de 4 mg/kg, les deux drogues abolissent les myoclonies induites par la SLI. Les réponses moyennes, obtenues par stimulation photique, montrent que la psilocybine ressemble au LSD 25 en modifiant la transmission le long de la voie visuelle afférente, alors que la méthysergide, pour des doses capables de bloquer les myoclonies induites par la SLI, n'altère pas les réponses primaires évoquées au niveau du cortex visuel. Ces résultats suggèrent qu'il est probable qu'un système sérotoninergique soit impliqué dans les réponses épileptiques du babouin à la SLI.
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