Subjects were 384 Moroccan males (age range 6–22 yrs.), divided into 16 equal groups, according to the factorial design: age (4) × schooling (2) × environment (2). Subjects were tested on four Ponzo configurations (differing in contextual information) from Leibowitz et al. (1969), the Ponzo perspective stimulus from Segall et al. (1966), the CEFT from Witkin et al. (1971), and a measure of pictorial depth perception. Individual measures of contact with mass-media and urban life were collected on each subject. Analyses indicated that all main factors of age, schooling, and environment played important, and differing, roles in inducing illusion susceptibility. Piaget's (1969) theory of primary and secondary illusions was found useful in understanding the results of the Ponzo configurations used in the study. Primary illusion configurations were found to be relatively insensitive to experiential variables, and illusion susceptibility decreased with chronological age. In contrast, secondary illusion configurations were affected by many experiential factors, and illusion susceptibility was mediated through perceptual development and pictorial depth perception rather than chronological age. It was concluded that single-factor theories of ontogenetic change in illusion susceptibility were inadequate to explain the complex interactions found in this study. Seize groupes de sujets marocains, constitués en fonction de l'âge, du degré d'éducation et du type d'environnement ont été examinés au moyen de quatre formes de l'illusion de Ponzo. Les résultats montrent que chacun des trois facteurs joue un rôle important et particulier dans l'induction de la susceptibilité à l'illusion. La distinction piagétienne entre illusions primaires et secondaires offre une voie intéressante d'interprétation. Les figures suscitant l'illusion primaire se révèlent relativement insensibles aux influences de l'expérience et la suggestibilité diminue avec l'âge. En revanche, l'illusion secondaire subit l'influence de plusieurs facteurs d'expérience et la sensibilité à l'illusion est davantage liée au développement perceptuel et à la perception de la profondeur picturale qu'à l'âge chronologique. On peut conclure que les interactions complexes observées dans cette étude ne peuvent s'expliquer à partir de théories postulant un facteur unique responsable des changements génétiques dans la sensibilité aux illusions.