Emerging evidence suggests that circus arts instruction (CAI) offers various physical, psychological and social benefits for young people. Physical education (PE) is a salient context for investigating CAI’s impact due to its broad reach, as well as the alignment of CAI outcomes with features of quality physical education (QPE) as described by UNESCO. Limited information exists on the affective impact of CAI in PE relative to other PE. This cross-sectional study compares the self-descriptive features and emotions of students in CAI-QPE with those of students in a comparable high-quality PE context. The odds of experiencing pride or enjoyment (OR=7.3, p<0.05) and the median intensity of pride and enjoyment (effect size=0.17 and 0.25, p<0.05) were greater in CAI-QPE. More students in CAI-QPE reported a positive overall emotional experience (effect size=0.20, p<0.05) and higher emotional intensity (effect size=0.23, p<0.05). The median intensity of shame and anger were lower in CAI-QPE, and boredom showed statistical significance (effect size=0.17, p<0.05). Physical literacy self-description, movement valuation and self-esteem were also measured, showing differences that approached significance. Post hoc power analysis revealed appropriate power to detect these differences, making self-descriptive features an unlikely but possible explanation for the differing affective outcomes. An alternative explanation is that some pedagogical or content-related aspects of CAI played a role in improving affective outcomes. This explanation seems likely given evidence that many of the pedagogical approaches in CAI (free play, peer-to-peer learning, mastery environments, risk permissive play), which allow students to develop a unique movement identity, have shown positive affective outcomes. De nouvelles données suggèrent que l’enseignement des arts du cirque présente de nombreux avantages pour les jeunes, tant sur les plans physique et psychologique que sur le plan social. L’étude des impacts de l’enseignement des arts du cirque dans le cadre de l’éducation physique (EP) s’avère particulièrement pertinente en raison de sa grande portée, mais aussi parce que les résultats qui en découlent font écho aux caractéristiques d’une éducation physique de qualité (EPQ) détaillées par l’UNESCO. Les informations sur les répercussions affectives de l’enseignement des arts du cirque dans l’EP par rapport à d’autres formes d’EP sont rares. Cette étude transversale met en parallèle les caractéristiques et les émotions décrites par les élèves eux·elles-mêmes dans le cadre d’une EPQ intégrant l’enseignement des arts du cirque avec celles d’élèves suivant une EPQ d’un genre comparable. La probabilité de ressentir de la fierté ou du plaisir (OR = 7,3; p < 0,05) et l’intensité médiane de la fierté et du plaisir (ampleur de l’effet = 0,17 et 0,25; p < 0,05) se sont révélées supérieures pour une EPQ intégrant l’enseignement des arts du cirque. Un plus grand nombre d’élèves suivant une EPQ avec un enseignement des arts du cirque ont confié avoir vécu une expérience émotionnelle générale positive (ampleur de l’effet = 0,20; p < 0,05) ainsi qu’une plus forte intensité émotionnelle (ampleur de l’effet = 0,23; p < 0,05). L’intensité médiane en matière de honte et de colère est apparue plus faible dans l’EPQ avec un enseignement des arts du cirque. L’ennui a démontré une réelle signification statistique (ampleur de l’effet = 0,17; p < 0,05). L’autodescription de la littératie physique, l’appréciation des mouvements et la confiance en soi ont également fait l’objet de mesures, mettant en lumière des différences proches d’une signification. Une analyse de puissance post hoc a révélé un niveau de puissance approprié pour la détection de ces différences, faisant des caractéristiques autodescriptives une explication peu probable, mais pas impossible, des différentes répercussions affectives. On pourrait aussi penser que certains aspects pédagogiques ou liés au contenu de l’enseignement des arts du cirque ont joué un rôle dans l’amélioration des résultats sur le plan affectif. Cette interprétation semble plausible étant donné que beaucoup d’approches pédagogiques de l’enseignement des arts du cirque (jeu libre, apprentissage par les pairs, maîtrise des environnements, jeu permissif à risque), qui permettent aux élèves de développer une identité propre par rapport au mouvement, ont démontré des répercussions affectives positives.