RÉSUMÉLa gérontologie, en Amérique du Nord, a été largement façonnée par les théories et les méthodes des chercheurs en biomédecine et des spécialistes en sciences humaines. Cela signifie, entre autres choses, que les approches «qualitatives» dans la recherche sur le vieillissement ont été mises au second plan. Les chercheurs ne s'entendent cependant pas toujours sur l'interprétation du terme. Cet essai ne pretend pas résoudre tous les paradigmes qui séparent la science «dure» de la science «douce,» mais propose plutôt que les chercheurs adoptent une orientation plus autocritique, et même plus personnelle, afin de saisir l'essentiel du processus de vieillissement dans leur propre vie.