Abstract. Using a sample of 856 management earnings forecasts, we provide evidence that managers release larger shock‐earnings forecasts in nontrading periods. Our results do not depend on whether the magnitude of the shock is measured exogenously (unexpected accounting earnings) or endogenously (security market reaction). The timing effects are more pronounced for less‐precise (i.e., open‐interval and closed‐interval) forecasts. Also, we provide evidence of an overnight reaction to closed‐period management forecast releases.Our results are consistent with explanations for voluntary disclosure that rely on a precommitted policy of information asymmetry reduction (see Diamond 1985; King, Pownall, and Waymire 1990). These explanations lead to predictions of strategic timing of greater shocks in the nontrading period in order to provide the less‐informed with a period for information evaluation.Résumé. À partir d'un échantillon de 856 prévisions de bénéfices publiées par la direction de diverses entreprises, les auteurs démontrent que les prévisions publiées par les gestionnaires en période où les titres ne sont pas négociés ont davantage d'impact. Les résultats qu'ils obtiennent ne dépendent pas du caractère exogène (bénéfices comptables inattendus) ou endogène (réaction du marché des valeurs mobilières) de la mesure de l'impact. L'effet du choix du moment est plus prononcé pour les prévisions moins précises (c'est‐à‐dire à intervalle ouvert et à intervalle fermé). Les auteurs démontrent aussi qu'il se produit une réaction à la publication de prévisions par la direction en période de fermeture, dans les vingt‐quatre heures qui suivent la publication.Les résultats de l'étude sont conformes au principe de la présentation facultative d'information dont l'explication repose sur une politique, préalablement adoptée, de réduction de l'asymétrie de l'information (voir Diamond, 1985; King, Pownall et Waymire, 1990). Cette explication mène à des prédictions voulant que l'on choisisse, à des fins stratégiques, les périodes de non‐négociation des titres pour publier les prévisions de bénéfices dont l'impact est plus grand, de manière à laisser aux investisseurs moins bien informés un certain laps de temps pour évaluer l'information.
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