Historically, North American prairies were strongly influenced by two natural disturbances, fire and grazing, and their interaction. However, the frequency and size of fires has been greatly altered over time, while native ungulates have been replaced by livestock; this may have had strong ecological influences on modern prairies. The feedback hypothesis proposes that grazing by ungulates will increase the duration of fire effects because ungulates will be attracted to burned patches. We conducted point-count surveys in burned-grazed, burned-ungrazed, unburned-grazed, and unburned-ungrazed sites over a 5-year period following fires that occurred naturally in 2006 in southern Saskatchewan, Canada, to test predictions related to avian community composition related to the feedback hypothesis. Generalized linear mixed models were used to analyze interactions among burning, grazing, and time since burning. Six of the nine avian species we studied responded positively or negatively to burning or grazing, although there were few statistically significant effects on the vegetation structure variables we measured. We found mixed evidence that grazing increased the duration of effects of burning, cumulatively providing little evidence for the feedback hypothesis. Nonetheless, effects of burning and grazing differed from and interacted with one another; for example, short-term effects of burning on Sprague’s Pipits (Anthus spragueii) and Baird’s Sparrows (Ammodramus bairdii) were greater than effects of grazing, and effects of grazing and burning in combination were frequently greater than effects of a single disturbance. Therefore, both should be integrated into management for the conservation of grassland songbirds. Interactions entre des perturbations ecologiques : les feux, le broutement et leurs effets sur les communautes de passereaux dans des prairies mixtes septentrionales RESUME. Historiquement, les prairies d’Amerique du Nord etaient fortement influencees par deux perturbations naturelles, soit le feu et le broutement, et leurs interactions. Cependant, la frequence et la taille des feux ont beaucoup change depuis ce temps, et les ongules indigenes ont ete remplaces par le betail; or, ces changements ont peut-etre eu une grande influence ecologique sur les prairies contemporaines. L’hypothese de retroaction sous-tend que le broutement par les ongules augmentera la duree de l’effet des feux parce que les ongules vont etre attires par les ilots brules. Nous avons effectue des denombrements par points d’ecoute dans des sites brulesbroutes, brules-non broutes, non brules-broutes et non brules-non broutes, au cours des cinq annees qui ont suivi les feux s’etant produits naturellement en 2006 dans le sud de la Saskatchewan, Canada, afin de tester les predictions relatives a la composition des communautes aviaires selon l’hypothese de retroaction. Des modeles lineaires generalises a effets mixtes ont ete utilises pour analyser les interactions entre les feux, le broutement et le temps ecoule depuis les feux. Six des neuf especes d’oiseaux que nous avons examinees ont reagi positivement ou negativement aux feux ou au broutement, bien qu’il y ait eu peu d’effets statistiquement significatifs sur les variables touchant la structure de la vegetation que nous avons mesurees. Nous avons obtenu des resultats contradictoires pour ce qui est de l’augmentation de la duree de l’effet des feux par le broutement; ces resultats supportent ainsi tres peu l’hypothese de retroaction dans l’ensemble. Neanmoins, les effets des feux et du broutement etaient differents et interagissaient entre eux; par exemple, les effets a court terme des feux sur les Pipits de Sprague (Anthus spragueii) et les Bruants de Baird (Ammodramus bairdii) etaient superieurs aux effets du broutement, et les effets combines des feux et du broutement etaient souvent plus eleves que les effets d’une des deux perturbations prise seule. Par consequent, les deux types de perturbation devraient etre integres dans les mesures de gestion destinees a la conservation des passereaux de milieux de prairie.
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