AbstractParathyroid and bone response of the diabetic patient to uremia. Biochemical and radiologic indices of bone disease were assessed in 26 insulin-dependent diabetic patients and 28 nondiabetic patients with endstage kidney disease. The two groups were comparable in age, sex, duration of renal failure, and length of time on dialysis. Diabetic patients showed significantly lower serum calcium and immunoreactive parathyroid hormone (iPTH) levels than nondiabetic patients. iPTH was not related to total serum calcium, but was positively correlated with serum phosphorous (r = 0.37, P < 0.05 and r = 0.54, P < 0.005, in nondiabetic and diabetic patients, respectively). iPTH correlated with alkaline phosphatase (r = 0.59, P < 0.0009) and calcitonin (r = 0.51, P < 0.05) only in nondiabetic patients. Osteitis fibrosa was noted radio-logically in 30% of nondiabetic patients and in none of the diabetic patients (P < 0.03). Bone morphology in eight diabetic patients who underwent iliac bone biopsy was characterized by reduced trabecular and osteoid bone volume, no woven bone, and marked reduction in indices of bone formation and resorption. The small amount of bone and lack of osteomalacia are a unique feature of the diabetic patient with chronic renal disease. The long-term sequelae of low bone turnover and reduced circulating iPTH may present a special problem to the long term diabetic survivor on the current therapies of uremia.Réponses parathyroïdienne et osseuse de malades diabétiques en urémie. Les indices biochimiques et radiologiques d'ostéopathie ont été déterminés chez 26 malades diabétiques insulino-dépendants et 28 malades nondiabétiques avec une néphropathie terminale. Les deux groupes étaient comparables en âge, sexe, durée de l'insuffisance rénale, et durée de la dialyse. Les malades diabétiques avaient un calcium sérique et une hormone parathyroïdienne immuno-réactive (iPTH) significativement plus faibles que les malades nondiabétiques. iPTH n'était pas reliée au calcium sérique total, mais était positivement corrélée avec le phosphore sérique (r = 0,37, P < 0,05 et r = 0,54, P < 0,005, chez les nondiabétiques et les diabétiques, respectivement). iPTH était corrélée à la phosphatase alcaline (r = 0,59, P < 0,0009) et à la calcitonine (r = 0,51, P < 0,05) uniquement chez les malades nondiabétiques. Une ostéite fibreuse a été notée radiologiquement chez 30% des malades nondiabétiques et chez aucun des diabétiques (P < 0,03). La morphologie osseuse chez huit diabétiques qui avaient subi une biopsie de la crête iliaque était caractérisée par une réduction des volumes osseux trabéculaire et ostéoïde, l'absence d'os spongieux, et une réduction marquée des indices de formation et de résorption osseuses. La faible quantité d'os et l'absence d'ostéomalacie sont une caractéristique unique du malade diabétique atteint de néphropathie chronique. Les séquelles à long terme d'un renouvellement osseux faible et d'une diminution d'iPTH circulante pourraient constituer un problème spécial pour le diabétique survivant à long terme avec les traitements habituels de l'urémie.
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