This study explored the experience and emotional aftermath of induced abortion in a crosscultural setting, comparing native Israeli women and recent immigrants from the former Soviet Union. The dataset includes 48 interviews (23 and 25, respectively) with women recruited via post-abortion counselling services and by snowballing. The study explored the relationship between macro-level factors such as legislation, practice and public attitudes towards abortion and micro-level life contexts including reasons for the termination, relationship with the partner, material resources and social support. The role of immigration in women's perceptions of abortion was also examined. Findings corroborate earlier psychosocial studies of abortion, showing that dramatic emotional reactions are uncommon and, where present, are shaped by both social context and concrete life circumstances. The abortion experiences of recently resettled immigrants were generally more stressful than those of local women. The study concludes that even in countries with relatively liberal abortion laws and practices, postabortion distress can be induced or reinforced by social gatekeepers (service providers, the media, etc.) disapproving of women's reproductive choices. Cette étude examine l'expérience de l'avortement volontaire et ses conséquences émotionnelles dans un environnement interculturel en comparant deux groupes de femmes: Des femmes nées en Israë et des immigrantes arrivées récemment de l'ex-URSS. Notre base de données comprend 48 entretiens (23 et 25 respectivement pour chaque groupe) effectués auprès de femmes recrutées par le biais des services d'aide psychosociale post-avortement et par une méthode boule de neige. Cette étude analyse les relations entre les facteurs du macro, comme la législation, les coutumes et l'opinion publique en matiére d'avortement, et les facteurs micro, lies aux contextes de vie, en particulier les raisons de l'avortement, la relation avec le partenaire, les ressources matérielles et le soutien social. Le rôle de l'immigration la perception de l'avortement par les femmes est egalement pris en compte. Nos résultats confirment ceux d'études psychosociales antérieures sur l'avortement, en montrant que les réactions émotionnelles spectaculaires sont rares et que, lorsqu'elles existent, ces réactions sont déterminées à la fois par le contexte social et par des circonstances de vie concrétes. Les expériences de l'avortement des immigrantes récemment installées sont en général plus stressantes que celles des autochtones. Cette étude conclue que, même dans des pays ayant des lois et des coutumes relativement libérales en ce qui concerne l'avortement, le désarroi post-avortement peut être provoquéou renforcépar les 'gardiens sociaux' (les prestataires de services, média, etc.) qui désapprouvent les choix reproductifs des femmes. En este estudio, se examinan las experiencias y las repercusiones emocionales del aborto provocado, en un contex to multicultural comparando nativas israelíes con las nuevas inmigrantes de la antigua Unión Soviética. Los datos incluyen 48 entrevistas (23 y 25, respectivamente) con mujeres elegidas a través de los servicios de asesoramiento postaborto, o bien por efecto bola de nieve. En este estudio, se examina la relación entre los factores de nivel macro, como son la legislación, la práctica y las actitudes páblicas hacia el aborto, y los contextos de vida en micro-niveles que incluyen los motivos para decidirse por un aborto, la relación con la pareja, los recursos materiales y el apoyo social. Tambián se estudió qué papel desempenába la inmigración en las percepciones de las mujeres en cuanto al aborto. Los resultados corroboran otros estudios psicosociales anteriores sobre el aborto y demuestran que las reacciones e mocionales dramáticas son poco corrientes y, en el caso de estar presentes, se desarrollan debido al un contexto social y a las circunstancias concretas de la vida. Las experiencias de aborto entre las nuevas inmigrantes reasentadas eran más estresantes que las de las mujeres locales. El estudio termina observando que incluso en paIacute;ses con leyes y prácticas relativamente liberales, la angustia tras un aborto puede ser producida o reforzada por los guardianes sociales (responsables de servicios, medios de comunicación, etc.) que rechazan las decisiones de las mujeres en cuanto a su propia reproducción.