AbstractInduction of insulin resistance in normal adipose tissue by uremic human serum. An incubation of uremic human serum with normal rat adipose tissue will make the subsequently isolated adipocytes less responsive to insulin. To examine the extent of insulin resistance, we obtained sera from nondiabetic, uremic patients, who had not undergone dialysis therapy. The sera were then dialyzed (3500 molecular-weight cutoff) for 18 hr against a defined culture medium to eliminate possible in vitro effects of altered levels of end-product metabolites, electrolytes, and metabolic substrates. After an incubation of epididymal fat tissue from normal rats, for 3 hr with the dialyzed sera (50% vol/vol), cells were isolated and washed. The insulin stimulation of14C-glucose (0.2 mM) incorporation to14CO2 and total lipids was significantly reduced in the adipocytes pretreated with sera from 19 of the 29 uremic patients. Although elevated in the uremic patients, the sera levels of insulin, and parathyroid and growth hormones were not correlated to insulin resistant activity. Furthermore, incubation of adipose tissue for 3 hr with insulin, glucagon, or PTH did not produce resistance. The uremic sera reduced glucose utilization equally at 0.2 and 50 mM glucose, suggesting that the insulin resistance was induced additionally at a site distal to the glucose transport system. However, the concentration of insulin (22 µU/ml) required for half-maximal stimulation of glucose metabolism was not altered by pretreatment with uremic serum. Also, neither the isoproterenol-stimulated lipolysis nor the inhibition of this cellular event was influenced by pretreatment with uremic sera. Thus, the serum factor(s), which is not an end-product metabolite or a known glucoregulatory hormone, produces an insulin-resistant state similar in several aspects to that of tissue from uremic animals.Induction d'une résistance à l'insuline dans du tissu adipeux normal par du sérum humain urémique. L'incubation de sérum humain urémique avec du tissu adipeux de rat normal rendra les adipocytes isolés ensuite moins sensibles à l'insuline. Afin d'examiner l'importance de la résistance à l'insuline, nous avons obtenu des sérums de malades urémiques, non diabétiques, n'ayant jamais été en dialyse. Les sérums ont ensuite été dialysés (limite de poids moléculaire 3500) pendant 18 hr contre un milieu de culture défini pour éliminer les effets in vitro possibles des niveaux altérés des métabolites terminaux, de électrolytes, et des substrats métaboliques. Après incubation de tissu graisseux épididymaire de rats normaux pendant 3 hr avec les sérums dialyses (50% vol/vol), les cellules étaient isolées et lavées. La stimulation par l'insuline de l'incorporation de14C-glucose (0,2 mM) en14CO2 et les lipides totaux étaient significativement réduits dans les adipocytes pré-traîtés avec les sérums de 19 des 29 malades urémiques. Bien qu'élevés chez les urémiques, les niveaux sériques d'insuline, et d'hormone parathyroïdienne et de croissance n'étaient pas corrélés à résistance à l'insuline. En outre, l'incubation de tissu adipeux pendant 3 hr avec de l'insuline, du glucagon ou de l'hormone parathyroïdienne n'a pas entraîné de résistance. Les sérums urémiques ont réduit l'utilisation de glucose de façon égale pour 0,2 et 50 mM de glucose, suggérant que la résistance à l'insuline était induite additionnellement à un site plus distal que le système de transport du glucose. Cependant, la concentration d'insuline (22 µU/ml) nécessaire à la stimulation demi-maximale du métabolisme du glucose n'était pas altérée par le pré-traîtement avec du sérum urémique. Egalement, ni la lipolyse stimulée par l'isoprotérénol, ni l'inhibition de ce phénomène cellulaire n'était influencées par le prétraîtement avec les sérums urémiques. Ainsi, ce(s) facteur(s) sérique(s), qui n'est pas un métabolite terminal ni une hormone glycorégulatrice connue, produit un état de résistance à l'insuline, identique par plusierus aspects à celui des tissus d'animaux urémiques.