The significance of the Building Research & Information special issue on ‘Visual Practices: Images of Knowledge Work’ (2007) is that it provides a window on a different and, in some ways, alternative mode of describing and theorizing the work of design professionals through the visual dimension of construction work, and it offers a more realistic view of visual practices. It shows that design activity is not a linear process composed of steps or phases; instead, design practice can be better understood as a social and material choreography. Three important themes emerge. First, visual artefacts have an active role in making things happen in the construction process. An enhanced understanding can prevent the blunders deriving from using inappropriate tools. Second, visual artefacts only become meaningful when applied within the context of a complex and ‘messy’ practice through understanding the interconnections of people, things, and discourses. The capacity of visual materials to contribute actively to the design process strongly depends on when different artefacts are introduced, their relation to specific activities, and how they are used in conjunction with other tools. Third, visual practices have an important capacity to support or prevent collaboration of different and, at times, distant parties and interests. Visual artefacts can operate as ‘boundary objects’, thereby creating a simultaneous response to different concerns and serving as common points of reference. L'intérêt de ce numéro spécial du Building Research & Information consacré au thème ‘Visual Practices: Images of Knowledge Work’ (2007) est qu'il ouvre une fenêtre sur un mode différent et, en quelque sorte, alternatif de la description et de la théorisation du travail des professionnels de la conception en passant par la dimension visuelle du travail de construction; ce numéro spécial offre également une vue plus réaliste des pratiques visuelles. Il démontre que l'activité de conception n'est pas une procédure linéaire composée d'étapes ou de phases; au contraire, la pratique de la conception peut être mieux comprise si on la compare à une chorégraphie sociale et matérielle. Trois thèmes importants émergent. En premier lieu, les artefacts visuels jouent un rôle actif puisqu'ils font que des choses se produisent pendant le processus de construction. Une meilleure compréhension peut empêcher les fautes dues à l'usage d'outils inappropriés. En deuxième lieu, les artefacts visuels ne prennent un sens que lorsqu'ils sont appliqués dans le contexte d'une pratique complexe et désordonnée passant par la compréhension des interconnexions entre personnes, choses et discours. La capacité des matériaux visuels à contribuer activement au processus de conception dépend étroitement du moment où des artefacts différents sont introduits, de leur relation avec des activités spécifiques et de la façon dont ils sont utilisés conjointement avec d'autres outils. En troisième lieu, les pratiques visuelles ont une importante capacité à contribuer à la collaboration de parties et d'intérêts différents, parfois distants, ou à empêcher cette collaboration. Les artefacts visuels peuvent fonctionner comme des ‘objets frontières’, créant ainsi une réponse simultanée aux différentes préoccupations et servant de points de référence communs. collaboration communication processus de conception échange de connaissances connaissance localisée contexte social pratiques visuelles