AbstractH+ transport by the aldosterone-deficient rat distal nephron. The effect of aldosterone on distal nephron acidification was investigated by comparing isolated perfused kidneys from adrenalectomized rats treated for 3 to 5 days with dexamethasone alone (10 µg/day i.p.) and from rats given in addition a physiologic dose of d-aldosterone (10 µg/day in oil s.c). The maximal pH gradient between urine and perfusate, determined at a perfusate pH of 6.7 with glucose as the sole substrate, did not differ significantly between the aldosterone deplete and replete groups (1.27 ± 0.12 vs. 1.35 ± 0.12). H+ secretory capacity of the distal nephron was determined by perfusing kidneys at pH 6.8 and providing saturating quantities of urinary buffer in the form of creatinine. Under these experimental conditions kidneys from aldosterone deplete rats had a higher urine pH and lower excretion rate of titratable acid indicative of a defect in H+ secretion. Acid secretion below a pH of 6.0 (T.A.-pH 6.0), an index of H+ secretion by the distal nephron, was also significantly lower in the aldosterone deplete kidneys. Thus, aldosterone depletion decreased the H+ secretory capacity of the distal nephron, but had no clear effect on the force of the pump as reflected by the maximal pH gradient. Amiloride (10-5 M) was added to the perfusate of kidneys undergoing the H+ secretory capacity protocol to distinguish between sodium-linked and sodium-independent effects of aldosterone. The difference in T.A. pH 6.0 between aldosterone deplete and replete kidneys was reduced by approximately 70% in the presence of amiloride. This indicates that a substantial portion of the aldosterone-dependent component of distal nephron H+ secretion is mediated by a sodium-dependent mechanism.Transport d'H+ par le néphron distal de rats déficients en aldostérone. L'effet de l'aldostérone sur l'acidification du néphron distal a été étudié en comparant des reins perfusés isolés provenant de rats surrénalecomisés traités pendant 3 à 5 jours avec de la dexaméthasone seule (10 µg/jour i.p.) et de rats recevant en plus une dose physiologique de d'aldostérone (10 µg/j dans de l'huile s.c.). Le gradient maximum de pH entre l'urine et le perfusat, déterminé avec un perfusat de pH 6,7 avec du glucose comme seul substrat, ne différait pas significativement entre les groupes recevant ou ne recevant pas d'aldostérone (1,27 ± 0,12 contre 1,35 ± 0,12). La capacité sécrétoire d'H+ du néphron distal a été déterminée en perfusant les reins à pH 6,8 et en apportant des quantités saturantes de tampons urinaires sous forme de créatinine. Dans ces conditions expérimentales, les reins de rats déplétés en aldostérone avaient un pH urinaire plus élevé et un débit d'excrétion d'acidité titrable plus faible, indiquant un défaut de sécrétion d'H+. La sécrétion acide pour un pH inférieur à 6,0 (T.A.-pH 6,0), index de sécrétion d'H+ par le néphron distal était également significativement plus faible dans les reins déplétés en aldostérone. Ainsi la déplétion en aldostérone diminuait la capacité sécrétoire en H+ du néphron distal, mais n'avait pas d'effet clair sur la force de la pompe, comme le reflétait le gradient de pH maximal. De l'amiloride (10-5 M) a été ajouté au perfusat des reins subissant le protocole de capacité sécrétoire d'H+, afin de distinguer entre les effets de l'aldostérone reliés au sodium ou indépendants du sodium. La différence de T.A. pH 6,0 entre les reins déplétés ou réplétés en aldosterone était réduite d'environ 70% en présence d'amiloride. Ceci indique qu'une portion substantielle du constituant dépendant de l'aldostérone de la sécrétion H+ dans le néphron distal est médiée par un mécanisme dépendant du sodium.
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