AbstractRecent years have seen the appearance on urban agendas of social and environmental issues not conventionally understood as municipal concerns. Often framed as policy areas that promote sustainability, quality of life or social inclusion, these new arrivals are complex not only because they are often cross‐sectoral, but equally because there are few regulatory tools and resources to support their implementation. This trend has resulted in a growing body of research that asks what factors result in some social and environmental policies being adopted by municipalities, while others are not? And why in certain places and not others? Such research typically focuses on factors and processes that contribute to getting an issue on the official agenda of a municipality, but offers comparatively little by way of analysis of what happens next. This article addresses this gap by providing an in‐depth analysis of the early stages of implementation of an emerging urban issue, food policy, in the City of Vancouver, Canada. The article draws attention to the often overlooked spaces and contours of governmental institutions as sites of organizational learning and capacity building in support of sustainability. In this way, the analysis brings deeper understandings of a specific case of food policy implementation by a municipal government, while also advancing research on how similar cross‐cutting social and environmental issues are implemented by local governments elsewhere.Résumé Depuis peu, on voit apparaître dans les programmes urbains des aspects sociaux et environnementaux qui, traditionnellement, n'entraient pas dans les préoccupations municipales. Souvent formulés comme des domaines politiques défendant approche durable, qualité de vie ou inclusion social, ces nouveaux venus sont complexes, souvent parce qu'ils sont inter‐sectoriels, mais également parce qu'il existe peu d'outils et de ressources réglementaires pour faciliter leur mise en oeuvre. Il en a résulté une multiplication des recherches sur les facteurs qui permettent, ou non, l'adoption par les municipalités de certaines politiques sociales et environnementales? Et pourquoi dans certains lieux et pas ailleurs? En général, ces recherches s'attachent aux facteurs et processus qui contribuent à faire entrer une question dans le programme officiel d'une municipalité, mais apportent relativement peu quant à l'analyse de ce qui se produit ensuite. L'article traite cette lacune par une analyse approfondie des premiers stades de mise en oeuvre d'un thème urbain récent, la politique alimentaire, dans la ville canadienne de Vancouver. Il attire l'attention sur les espaces et profils souvent ignorés des institutions gouvernementales en tant que lieux d'apprentissage organisationnel et de construction de capacités permettant de favoriser la durabilité. Ce faisant, l'analyse permet de mieux appréhender un cas particulier d'application de politique alimentaire par les autorités municipales, tout en faisant progresser la recherche sur la façon dont, ailleurs, les gouvernements locaux traduisent concrètement des questions sociales et environnementales similaires couvrant plusieurs domaines.
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