AbstractAlthough his films have not garnered the same level of popular success in Québec and Hollywood recognition as those of “new generation” directors Philippe Falardeau, Jean-Marc Vallée, or Denis Villeneuve, Denis Côté’s unique body of work has earned him praise from local film critics and on the international art film circuit. This essay examines how his films, notably Les états nordiques/Drifting States (2005), Elle veut le chaos/All That She Wants (2008), Carcasses (2009), Curling (2010), Vic + Flo ont vu un ours/Vic + Flo Saw a Bear (2013), and Boris sans Béatrice/Boris without Beatrice (2014), explore the tensions between center and periphery in francophone Canadian cultures. Their marginal settings, idiosyncratic characters, and open-ended narratives featuring violence and uncertainty represent the threat posed by the hegemonic forces of urbanization and globalization and their impact on individuals living in cultural conditions of exiguity.RésuméQuoique ses films n’aient pas été accueillis avec la même ferveur populaire ni l’attention de Hollywood que ceux de la “nouvelle génération” des cinéastes québécois Philippe Falardeau, Jean-Marc Vallée, et Denis Villeneuve, l’oeuvre unique de Denis Côté lui a mérité la faveur des critiques au Québec et des festivals internationaux du film d’art. Cet essai décrit la manière dans laquelle ses films, notamment Les états nordiques (2005), Elle veut le chaos (2008), Carcasses (2009), Curling (2010), Vic + Flo ont vu un ours (2013), et Boris sans Béatrice (2014), explorent les tensions entre centre et périphérie dans les cultures canadiennes francophones. Leurs décors marginaux, les personnages idiosyncratiques, et leurs récits ouverts focalisés sur la violence et l’incertitude représentent la menace posée par les forces hégémoniques de l’urbanisation et de la globalisation et leur impact sur des individus qui vivent dans des conditions culturelles de l’exiguïté.