Nous servant des sondages faits sur les élections nationales canadiennes de 1965 et 1968, nous développons l'analyse d'ogmundson sur l'esprit de vote des différentes classes sociales, dans l'enquête de 1965. Dans son étude, il comparait les résultats obtenus quand les orientations de classes des partis politiques étaient formulées de trois façons possibles: d'après les jugements des experts, d'après la moyenne des évaluations données par les répondants du sondage de 1965, et d'après les estimations idiosyncratiques de chaque répondant. Les deux derniers critères étaient pris des évaluations de chaque parti, selon une échelle sémantique à sept points, qui avait, comme points axiaux: “pour la classe moyenne” opposéà“pour la classe ouvrière.” Notre analyse répond à trois questions: premièrement, si les découvertes de base d'Ogmundson pour 1965 tiennent pour 1968; deuxièmernent, si les évaluations sur les partis par les répondants, d'aprés une deuxième échelle établie parles points “de gauche” opposées à“de droite,” donnent des résultats comparables, aussi bien sur les échelles que dans les sondages. Finalement, en utilisant une analyse de facteur, s'il y a, sur l'ensemble de treize échelles employées dans chaque enquête, quelque évidence d'un facteur de classe dans les évaluations données aux partis. La réponse est affirmative pour la première question et négative pour la seconde. Dans le cas de la troisième, un seul facteur fixe apparaît pour chaque parti, comme décrit par ses électeurs. La structure de ce facteur est commune à tous les partis dans les deux élections, et cela n'a pas grand chose à faire avec les orientations de classe perçues par les répondants. On explore toujours les implications théoriques de ces données.Using the 1965 and 1968 Canadian national election surveys, we extend Ogmundson's analysis of the “class” vote in the 1965 survey. He compared the results obtained when the class orientations of political parties were defined in three alternative ways: according to the judgments of experts: according to the mean ratings given by respondents in the 1965 survey; and according to each respondent's idiosyncratic ratings. The latter two criteria were taken from ratings of each party along a 7–point semantic differential‐type scale which had as its end points “for the middle class” v. “for the working class.” Our analysis answers three questions: first, whether Ogrnundson's basic findings for 1965 hold also for 1968: second, whether respondents' ratings of the parties along a second scale anchored by “left‐wing” v. “right‐wing” yield comparable results across scales and Surveys; third, using factor analysis, whether there is any evidence for a class‐based theme in the ratings given parties on the set of thirteen scales employed in each survey. The answer is affirmative to the first question and negative to the second question. In the case of the third question, a single unrotated factor emerged for each party as described by its voters. The structure of this factor was common to all parties in both elections, and it appeared to have very little to do with their perceived class orientations. Theoretical implications of these findings are explored.
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