Downscaled (local) estimations indicate that, when including isostatic uplift, the sea level in Norway could rise from 16 to 116 cm by the year 2100, relative to the year 2000, depending on location and a variety of uncertainties. This estimated sea level rise could cause major damage to existing buildings along the Norwegian coastline. The impact of this anticipated sea level rise is assessed for Norway's building stock leading up to 2100. Approximately 110 000 buildings are situated less than 1 m above normal sea level. Norway's building stock is disaggregated into various categories. Some of the categories at risk are: garages, temporary houses and boathouses (approximately 63 000 structures), houses (6000), cabins (18 000), office buildings (1600), hotels and restaurants (2000), and buildings for fishing and agriculture (9000). For these latter building categories, the economic, environmental and social consequences could be quite dramatic. A risk map is created at the country level to assess high, moderate or low consequences for the building stock. The total costs for Norway on constructional measures to buildings alone (excluding coastal defences and infrastructure) are estimated to be as much as €725 million. Des estimations aux échelles inférieures (locales) indiquent que, en incluant le relèvement isostatique, le niveau de la mer en Norvège pourrait s'élever de 16 à 116 cm d'ici l'année 2100, par rapport à l'année 2000, selon le lieu et diverses incertitudes. Cette élévation estimée du niveau de la mer pourrait entraîner d'importants dommages aux bâtiments existants situés le long de la côte norvégienne. L'impact de cette élévation prévue du niveau de la mer est évalué pour le parc bâti de la Norvège jusqu'en 2100. Environ 110 000 bâtiments sont situés à moins d'un mètre au-dessus du niveau normal de la mer. Le parc bâti de la Norvège est ventilé en différentes catégories. Certaines des catégories à risque sont: les garages, abris temporaires et hangars à bateaux (environ 63 000 structures), les maisons (6000), les cabanes (18 000), les immeubles de bureaux (1600), les hôtels et restaurants (2000), et les bâtiments servant à la pêche et à l'agriculture (9000). S'agissant de ces dernières catégories de bâtiments, les conséquences économiques, environnementales et sociales pourraient être tout à fait spectaculaires. Une carte des risques est créée au niveau du pays afin d'évaluer les conséquences élevées, modérées ou faibles pour le parc bâti. Le coût total pour la Norvège des mesures de construction pour les seuls bâtiments (à l'exclusion des défenses et des infrastructures côtières) est estimé atteindre 725 millions d'euros. Mots clés: adaptation, parc bâti, bâtiments, changement climatique, incidences climatiques, élévation du niveau de la mer, vulnérabilité
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