AbstractThis study provides an empirical examination of three competing versions of the substitution hypothesis presented in the literature by Dammon and Senbet, De Angelo and Masulis, and Dotan and Ravid. This hypothesis postulates an inverse relationship between the amount of investment and debt‐related tax shields used by a firm. Proxies for both of these tax shields, which are superior to ones used in previous studies, were used to test the hypothesis both cross‐sectionally and across time at the individual firm level, using Canadian data. In general, our results do not support the De Angelo and Masulis or the Dotan and Ravid versions of the hypothesis. However, our cross‐sectional results are supportive of the Dammon and Senbet version, for a subsample of firms that use the same production technology, i. e., are all in the same industry. Time series tests of stability in the variables reveal a relationship more in line with Miller's “neutral mutation” argument than with the substitution hypothesis. These results suggest that while in aggregate firms exhibit stability in their use of both tax shields, relatively few individual firms do. Likewise, the time series test of the substitution hypothesis for individual firms reveals that the hypothesis holds for relatively few firms. This result also lends support to the Dammon and Senbet version of the hypothesis.RésuméCet article examine empiriquement trois versions de l'hypothèse de substitution suggérées par Dammon et Senbet, De Angelo et Masulis, et Dotan et Ravid. Cette hypothèse postule l'existence d'une relation inverse entre, d'une part, le montant des investissements réalisés par une firme et, d'autre part, les avantages fiscaux reliés aux titres de dette. Cette hypothèse est testée sur un échantillon d'entreprises canadiennes à l'aide de variables‐témoin supérieures à celles qui ont étéutilisées auparavant. En général, nos résultats ne supportent pas les versions de l'hypothèse proposées par De Angelo et Masulis et par Dotan et Ravid. Cependant, en ce qui a trait aux entreprises faisant partie de la měme industrie, nos résultats de coupe par section appuient la version élaborée par Dammon et Senbet. Nos tests de stabilitétemporelle des variables révèlent une relation analogue à l'argument de “mutation neutre” énoncépar Miller. Egalement, nos tests démontrent qu'au niveau de l'entreprise, l'hypothèse de substitution n'est maintenue que dans quelques cas. Ce résultat appuie aussi la version de l'hypothèse de substitution avancée par Dammon et Senbet.