To verify the effects of previous interval training session on physiological and kinematic parameters during continuous running at ventilatory threshold. Ten healthy male performed initially an incremental running test, in order to determine ventilatory threshold and maximal aerobic capacity. In another session, subjects performed three tasks as follows: (1) previous five-minute run at ventilatory threshold. After ten minutes rest: (2) interval training session (8 × 1-min at maximal velocity, alternated to one-minute at 50% maximal velocity). After 15 minutes rest: (3) posterior five-minute run at ventilatory threshold. Heart rate, ventilation, blood glucose and lactate concentrations, perceived exertion, stride frequency, stance period and swing period were compared before and after the interval training session. Significant increases were found in heart rate (∼12%), ventilation (∼23%), blood glucose (∼28%), blood lactate (230%), perceived exertion (∼25%) and stride frequency (∼5%) after interval training. High-intense running stimuli affect physiological, perceptual and kinematics of a constant moderate intensity running, which could influence training session programmes, considering the impairment overall running performance. Vérifier les effets d’une séance d’entraînement par intervalles sur des paramètres physiologiques et cinématiques lors d’une course continue réalisée au seuil anaérobie. Dix sujets mâles sains ont initialement exécuté un test de course cumulatif afin de déterminer le seuil anaérobie et la vitesse aérobie maximale. Lors d’une autre séance, les sujets ont exécuté dans l’ordre les trois tâches suivantes : (1) précourse de cinq minutes au seuil anaérobie. Après dix minutes de repos, (2) séance d’entraînement par intervalles (8 × 1 minute à vélocité maximale, alternés avec une minute à 50 % de la vélocité maximale). Après 15 minutes de repos, (3) postcourse de cinq minutes au seuil anaérobie. Le rythme cardiaque, la ventilation, le taux de glucose dans le sang, la concentration d’acide lactique, la perception de l’effort, la fréquence de la marche, la phase d’appui et la phase oscillante ont été comparés avant et après la séance d’entraînement par intervalles. Des augmentations significatives ont été trouvées, après l’entraînement par intervalles, pour le taux de glucose dans le sang (∼23 %), la ventilation (∼12 %), le rythme cardiaque (∼28 %), la concentration d’acide lactique (230 %), la perception de l’effort (∼25 %), ainsi que la fréquence de la marche (∼5 %). Les stimuli induits par une course de forte intensité affectent la physiologie, la perception et la cinématique d’une course constante d’intensité modérée. Ces observations pourraient influer sur les programmes d’entraînement en considérant l’altération globale de la performance de la course.
Read full abstract