The kinetics of recrystallization of polycrystalline copper (99,999% purity) cold-rolled to 98% reduction have been determined by means of an X-ray diffraction technique for the temperature range 80°–170°C at atmospheric pressure and at 42 kilobars. The high pressure is found to retard both the initiation and the rate of recrystallization. For both atmospheric and high pressure, the fraction of recrystallization, x, as a function of time, t, corresponds to an equation of the form: x = 1 − exp [−tτk] The retardation results from a change in the rate constant τ; the value of the exponent k is unchanged by pressure. The activation energy for recrystallization, obtained from the temperature dependence of τ, is 19.5 ± 1.5 kcal/mole for both pressures. These results are shown to be in keeping with the Bailey-Hirsch model for recrystallization. It is demonstrated that the observed pressure effects exclude the possibility that, for heavily cold-worked copper, the formation of recrystallization nuclei can be described by any of the several models which involve the formation of mobile high-angle boundaries by the movement of dislocations on annealing. Les auteurs ont étudié, par une technique de diffraction des rayons X, la cinétique de recristallisation du cuivre polycristallin, (pur à 99,999%), laminé à froid avec 98% de réduction de section, dans le domaine de températures de 80 à 170°C, à la pression atmosphérique et à 42 kilobars. On observe que la haute pression retarde à la fois le début de la recristallisation et la vitesse de celle-ci. A la pression atmosphérique et à haute pression, la fraction recristallisée x est donnée en fonction du temps t par une équation de la forme x = 1 exp[ − t(τ)k]. Le retard apporté par la haute pression se manifeste par une modification de la constante de vitesse τ; la valeur de l'exposant k n'est pas modifiée par la pression. L'énergie d'activation de la recristallisation, dérivée de la loi de variation de τ en fonction de la température, est 19,5 ± 1,5 kcal/mole pour les deux pressions. Les auteurs montrent que ces résultats sont en accord avec le modèle de recristallisation de Bailey-Hirsch. Ils démontrent que l'influence de la pression qu'ils observent exclut la possibilité que, dans le cas du cuivre fortement déformé à froid, la formation des germes de recristallisation puisse se décrire par l'un des modèles qui admettent la formation de frontières mobiles à angle élevé par le mouvement des dislocations au cours du recuit. Die Rekristallisationskinetik von 98% ig kaltgewalztem, polykristallinem Kupfer (Reinheit 99,999%) wurde mit Hilfe einer röntgenographischen Methode im Temperaturbereich von 80°– 170°C bei Atmosphärendruck und bei 42 Kilobar untersucht. Bei hohem Druck wird demnach sowohl der Beginn als auch die Geschwindigkeit der Rekristallisation verzögert. In beiden Fällen gilt für die Zeitabhängigkeit des rekristallisierten Anteils x die Gleichung x = 1− exp[−(tτk)]. Die Verzögerung beruht auf einer Änderung der Konstanten, während der Exponent k vom Druck nicht abhängt. Die aus der Temperaturabhängigkeit von τ gewonnene Aktivierungsenergie der Rekristallisation ist bei beiden Drucken 19,5 ± 1,5 kcal/Mol. Es wird gezeigt, daβ diese Ergebnisse mit dem Bailey-Hirsch-Modell für Rekristallisation übereinstimmen. Auβerdem wird durch den beobachteten Druck-Einfluβ die Möglichkeit ausgeschlossen, daβ die Bildung von Rekristallisationskeimen in stark kaltverformtem Kupfer durch irgendein Modell beschrieben werden kann, dem die Bildung von beweglichen Korngrenzen durch Versetzungsbewegung beim Ausheilen zugrunde liegt.