Grosmannia clavigera is the most pathogenic blue-staining fungal associate of the mountain pine beetle (Dendroctonus ponderosae). In contrast to its importance as a primary invader of lodgepole pine (Pinus contorta) sapwood, intraspecific variability in pathogenicity of G. clavigera on lodgepole pine, the predominant host of mountain pine beetles in British Columbia, has not been investigated in detail. The present work reports on pathogenicity indicators induced by five G. clavigera isolates inoculated into lodgepole pines and growth characteristics of the isolates on artificial media. Fungi were inoculated at 200 inoculations/m2 into young lodgepole pine trees. Phloem lesion length, sapwood occlusion area, and sapwood moisture content were measured after 7 or 48 weeks. Three isolates produced long lesions, occluded larger areas, and reduced more the moisture content after 48 weeks compared with the remaining two isolates. Isolate ATCC 18086 induced the strongest pathogenic symptoms after 7 weeks and grew the fastest up to 22.5 °C but grew the slowest at 27.5 °C. In a low-oxygen environment, most isolates grew faster than under ambient conditions. Significant intraspecific variation was observed among G. clavigera isolates for all parameters tested. Key words: Grosmannia clavigera, Ophiostoma clavigerum, mountain pine beetle, blue-stain fungus, intraspecific variation, pathogenicity. Grosmannia clavigera est le plus pathogénique des champignons du bleuissement associés au dendroctone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae). Contrairement à son importance en tant qu’envahisseur primaire de l’aubier du pin tordu latifolié (Pinus contorta), la variabilité intraspécifique de la pathogénicité de G. clavigera envers ce dernier, hôte principal du dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique, n’a pas été étudiée en détail. Les présents travaux font état d’indicateurs de pathogénicité produits par cinq isolats de G. clavigera appliqués sur des pins tordus latifoliés ainsi que des caractéristiques de croissance de ces isolats cultivés en milieu artificiel. De jeunes pins tordus latifoliés ont été inoculés avec le champignon à raison de 200 inoculations/m2. Au bout de 7 ou 48 semaines, la longueur des lésions subies par le phloème, la surface d’occlusion de l’aubier ainsi que son degré d’humidité ont été mesurés. Au bout de 48 semaines, comparativement aux deux autres, trois des cinq isolats avaient produit de longues lésions, occlus de plus larges surfaces et avaient davantage réduit le degré d’humidité. Au bout de 7 semaines, l’isolat ATCC 18086 avait provoqué les symptômes pathogènes les plus aigus. Son taux de croissance avait également été le plus rapide, et ce, jusqu’à 22,5 °C, pour devenir le plus lent à 27,5 °C. La plupart des isolats ont crû plus rapidement dans un environnement faible en oxygène que dans les conditions de milieu ambiant. Une variation intraspécifique significative a été observée chez les isolats de G. clavigera, et ce, relativement à tous les paramètres analysés. Mots-clés : Grosmannia clavigera, Ophiostoma clavigerum, dendroctone du pin ponderosa, champignon du bleuissement, variation intraspécifique, pathogénicité.
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