SummaryThe territorial adult African fish eagle Haliaeetus vocifer (Daudin, 1858) in Queen Elizabeth National Park (QEP) feeds almost exclusively on fish, which it catches live. However, it readily steals from conspecifics and other fish‐eating birds. With a success rate of only 17%–providing only 3% of the fish eaten by the territorial bird–piracy is a less successful method of food procurement than hunting, whose success rate is c. 66%. Even if restricted to depriving only conspecifics (success rate = 23%), piracy is still inferior to hunting. With its low success rate and high risk factor, piracy seems of little survival value to the territorial adult fish eagle. It contributes substantially (28%) to the food supply of the young. However, the fatalities due to injuries sustained during piracy could be of significant importance in the regulation of the population of the species.RésuméL'aigle pêcheur africain adulte Haliaeetus vocifer (Daudin, 1858) du Pare National Queen Elizabeth, se nourrit presque exclusivement de poissons qu'il attrape vivants. Cependant, il ravit volontiers la proie de ses congénères ou d'autres oiseaux piscivores. Avec un taux de réussite de 17%, procurant seulement 3% du poisson que mange cet oiseau territorial, ce piratage est une méthode moins effi‐cace pour se procurer de la nourriture que la pêche dont le taux de réussite est d'environ 66%. Même si Ton ne tient compte que des proies qu'ils volent à des congénères (réussite = 23%), cela reste moins efficace que la pêche. Vu son faible taux de réussite et le risque qu'il engendre, le piratage apparait comme de peu d'intérêt pour la survie de l'aigle pêcheur territorial adulte. II contribue de façon substancielle (28%) à l'apport de nourriture du jeune encore que Tissue fatale des blessures revues lors du piratage puisse compter de façon significative dans la régulation de la population de l'espèce.