Abstract

Quel prix attribuer au vivant et aux biens immatériels ? Le développement de marchés de la génétique animale (spermes, embryons, etc.) visant l’amélioration de la production mondiale constitue un des principaux exemples de l’économisation de la nature. Différentes innovations scientifiques et techniques (insémination artificielle, évaluation de la valeur génétique animale via des modèles scientifiques et des index génétiques, plus récemment la génomique) ont contribué à ce processus. Mais si l’expression « marchandisation du vivant » est récente, l’amélioration et le commerce de la génétique des animaux d’élevage sont l’un des piliers historiques de la modernisation de l’agriculture. Comment la génétique des animaux est-elle devenue un bien marchand ? Comment a-t-elle été évaluée ? Quel est le rôle des outils scientifiques dans ce processus ? Cet article vise à mettre en avant quelques aspects clés de celui-ci, du xviii e au xx e siècle.

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