Abstract

Résumé Ces dernières années, de nombreux chercheurs ont soutenu la thèse selon laquelle la formation du capital social est le moteur du progrès économique. Beaucoup d’autres ont toutefois noté que le constat est mitigé. Cet article soutient que la condition pour le progrès économique est le développement de la confiance entre les personnes. Définissant le capital social au sens strict du terme, c’est-à-dire comme des « réseaux entre les personnes », il montre que, convenablement dirigé, le capital social peut établir et maintenir la confiance. S’il est mal dirigé ou s’il opère dans un mauvais milieu, il peut entraver le développement économique et même faire régresser l’économie. En outre, si l’idée du capital social est de servir à une fin utile en économie, il doit être interprété comme des réseaux entre les personnes dont les membres développent et maintiennent la confiance entre eux pour tenir leurs promesses à travers « l’application mutuelle » des accords. La confiance est la clé de la coopération ; le « capital social », s’il est convenablement établi, est le seul moyen pour établir la confiance. Une voie naturelle pour rechercher l’importance du capital social dans les statistiques macro-économiques est la productivité totale des facteurs, mais cela implique que celle-ci soit un amalgame entre la technologie et les institutions. L’article conclut (dans une annexe) en démontrant comment une augmentation de la confiance au sein de la population aurait pour résultat une hausse de la productivité totale des facteurs, ce qui est une autre façon de dire qu’une augmentation de la confiance au sein de la population conduirait à une amélioration de la richesse de l’économie.

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