Abstract

Cet article apporte des éléments de compréhension de la diffusion d’un nouvel arrangement contractuel, le « Planter-Partager », en économie de plantation villageoise en Côte d’Ivoire. Il illustre ainsi la capacité d’innovation institutionnelle qui s’est exprimée tout au long du développement de cette économie de plantation, construite sur le binôme autochtones-migrants. Ce nouveau contrat peut être vu comme un dispositif répondant à l’épuisement des « institutions de la frontière interne » régulant les relations entre autochtones et migrants, en particulier dans le contexte socio-politique du régime Gbagbo qui a fragilisé fortement la situation des non-autochtones.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call