Abstract

For approximately two decades, the federal regulation for third-party election spending was the focus of repeated constitutional debate. However, with the 2004 Supreme Court decision in Harper v. Canada, a relative level of policy stability has been established. This stability permits us to evaluate the performance of spending limits according to the principles of the egalitarian model on which it is based. Using an original data set compiled from third-party election advertising reports from the 2004, 2006 and 2008 federal elections, this article offers the first empirical analysis of this important election policy. A number of observations can be offered. First, third parties are not spending large amounts relative to spending limits. Second, despite legislative changes in 2006 banning all federal party contributions except those from individuals, there appears little strategic action by third parties in spending “around” contribution limits. During this three-election cycle, third parties quite simply did not spend significant amounts. Current third-party spending limits therefore appear to be situated comfortably within the expectations of the egalitarian model, though why third parties of all types spend so little remains in question. Pendant près de deux décennies, le règlement fédéral sur les dépenses électorales des tiers a fait l'objet de débats constitutionnels à maintes reprises. Cependant, avec la décision de la Cour suprême de 2004 dans Harper c. Canada, un certain niveau de stabilité politique a été atteint. Cette stabilité nous permet d'évaluer la performance des plafonds de dépenses électorales selon les principes du modèle égalitaire sur lequel elle est fondée. À l'aide de l'ensemble de données initiales recueillies à partir des rapports sur la publicité électorale des tiers lors des élections fédérales de 2004, 2006 et 2008, le présent article offre la première analyse empirique de cette importante politique électorale. On peut faire un certain nombre de remarques. Tout d'abord, les tiers ne dépensent pas des montants importants par rapport aux plafonds des dépenses électorales. Ensuite, malgré les modifications législatives apportées en 2006, qui interdisaient toutes contributions à un parti fédéral sauf celles de particuliers, il semblerait que les tiers aient eu très peu recours à une action stratégique pour «contourner» ces plafonds de contributions. Au cours de ce cycle de trois élections, les tiers n'ont tout simplement pas dépensé des montants importants. Les plafonds des dépenses électorales actuelles des tiers semblent donc correspondre assez bien aux attentes du modèle égalitaire, même si l'on continue à se demander pourquoi les tiers de tous genres dépensent si peu.

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