Abstract

En dix ans, l’Allemagne est passée du statut de « malade » à celui de « modèle ». Depuis le milieu des années 2000, ce pays est en effet cité en exemple pour ses remarquables performances en matière de croissance économique et d’emploi. La très forte diminution du chômage est en partie due aux réformes Hartz (2002-2005) qui ont notamment conduit à mettre davantage l’accent sur l’activation des chômeurs. Celle-ci s’est traduite, entre autres, par un recours plus substantiel aux incitations financières à la reprise d’un emploi et à la création d’entreprise. Certes, la formation professionnelle demeure la principale catégorie de dépense active, mais les dispositifs incitatifs ont progressé durant la décennie 2000, dans le prolongement de la tendance déjà amorcée à la fin des années 1990. Nous dressons un bilan de ces dispositifs à partir d’une revue de la littérature et de l’analyse des données statistiques fournies par Eurostat sur l’économie allemande, son marché du travail et les conditions de vie de sa population. Nous indiquons les impacts des mesures d’incitation au travail sur l’emploi et leurs conséquences sur la pauvreté et les inégalités.

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