Abstract

L’expérience brésilienne de la réforme de l’État dans l’administration publique a abouti à la création d’un nouvel ensemble d’organismes de réglementation administrés avec la rationalité d’une bureaucratie wébérienne. Plusieurs des directeurs et des commissaires de ces agences, bien que nommés pour des raisons politiques, étaient des fonctionnaires de carrière. Le système n’était pas exempt de problèmes - certains administrateurs, principalement dans les plus petites agences, n’étaient pas qualifiés et étaient le produit du clientélisme et de l’influence politique de groupes de pression. Mais dans ces cas-ci, la présence de la presse et d’autres types de freins et de contrepoids réduisent la capacité d’action préjudiciable de ces administrateurs. Enfin, l’autonomie de facto des agences n’était pas aussi large que prévu dans le projet initial, mais cela n’est certainement pas incompatible avec une bureaucratie rationnelle - dans la mesure où il existait un contrôle démocratique de la politique publique. Par conséquent, le projet technocratique visant à créer des agences de réglementation très similaires au modèle américain n’a pas abouti. Il n’a pas été possible de séparer complètement les pouvoirs politique et réglementaire. Mais l’État a été modernisé et la qualité des gestionnaires publics s’est améliorée. L’intervention de l’État n’a pas été aussi active que pendant la période développementaliste - mais l’État n’est pas devenu aussi petit que prévu dans les projets néolibéraux des années 90. Le rôle de l’État change, mais moins que prévu. On peut à la fois trouver des preuves de changements et de continuités dans cette histoire. Enfin, les expériences brésiliennes montrent que les institutions et les modèles institutionnels sont fortement dépendants de leur propre trajectoire.

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