Abstract

En prenant l’exemple d’Y penser sans cesse de Marie NDiaye et de Denis Cointe, l’auteure demontre l’influence mutuelle du visuel et du textuel, ainsi que les divers echanges possibles entre les supports artistiques. Tentant de comprendre les echanges intermediaux au sein de cette collaboration artistique qui a donne lieu a un objet livresque et filmique, l’auteure decele trois moments fantomatiques, mettant en lumiere une presence-absence oscillant entre les supports : l’effacement identitaire des corps du textuel et du visuel ; le langage du portrait qui penetre l’œuvre ; les pliages temporels qui imitent la logique du fantome. Une veritable œuvre polymorphe, Y penser sans cesse temoigne d’une hantise intermediale, car elle a la fois annonce et cache les themes, corps, lieux et meme createurs grâce aux rapports complexes, fugitifs et surtout fantomatiques entre la poesie, la voix, la photographie et le film.

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