Abstract

Les difficultés spécifiques que pose la traduction de la variation linguistique et, en particulier, celle des textes littéraires écrits dans des variétés topolectales riches en connotations et en références à des réalités culturelles particulières a suscité l'intérêt de nombreux spécialistes, notamment à partir des années quatre-vingt-dix lorsque s'est produit ce qui a été appelé le tournant culturel de la traductologie. Dans cet article, nous allons illustrer à l'aide d'exemples appartenant à l'œuvre poétique de différents auteurs franco-antillais contemporains (Guy Tirolien, Ernest Pépin, Joseph Zobel et Nicole Cage-Florentiny) certains des problèmes traductologiques qui se posent ainsi que les stratégies qui peuvent être mises en place pour traduire en espagnol les signifiés dénotatifs et connotatifs de lexèmes diatopiquement marqués en préservant au maximum leur altérité.

Highlights

  • Las dificultades específicas que suscita la traducción de la variación lingüística y, en especial, la de textos literarios escritos en variedades topolectales cargadas de connotaciones y de referencias a realidades culturales específicas han despertado el interés de numerosos estudiosos, principalmente a partir de los años noventa cuando se produjo el denominado giro cultural de la traductología

  • Since the 1990s and the growing influence of the so-called ‘cultural turn’ in Translation Studies, considerable research has been devoted to the difficulties arising from the translation of linguistic variation, the translation of literary texts written in linguistic varieties with culture-specific references

  • Drawing on the poetic works of a several contemporary Francophone Caribbean authors (Guy Tirolien, Ernest Pépin, Joseph Zobel and Nicole Cage-Florentiny) we analyze in this paper some of these translation issues and suggest strategies that can be adopted so as to render in Spanish both

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Summary

Traduction de Nancy Morejón

La traductrice l’a correctement identifié comme étant un diatopisme sémantique, attendu qu’elle ne l’a pas interprété dans le sens qui figure dans les dictionnaires du français standard, mais elle n’a pas remarqué que pluie avalasse est une composition faite à partir de termes quasi redondants (hyperonyme-hyponyme), calquée sur le créole lapli-lavalas. Dans les vers de Zobel, le terme coulée est également utilisé dans le sens du français de référence, raison pour laquelle nous proposons de le rendre par flujo dans la traduction métrique sous forme d’endécasyllabes et d’heptasyllabes qui suit : Zobel, « Ode » En particulier en parlant d’une île ou d’un littoral, pour désigner une « colline, monticule, petite montagne » (Telchid) et, bien que son origine soit incertaine, on indique qu’il pourrait provenir de l’espagnol morro (TLF, DCLF), malgré certains problèmes phonétiques inexplicables (cf Thibault, 2014: 280). Le seul exemple que nous avons trouvé dans les textes sélectionnés (Zobel, 2002) apparaît sous la forme du nom féminin quimboiseuse, « personne qui jette des maléfices » (BDLP) : Zobel, « Malavoi » (v. 23-25)

Notre traduction
Quiero seguir a mi padre por los frescos desfiladeros
Yo sé encontrar las fuentes de las huellas escondidas
Références bibliographiques
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