Abstract

Nulle part dans la maison de mon père marque un tournant dans l’œuvre d’Assia Djebar du moment que la mémoire s’ouvre à sa part la plus intime et personnelle où le moi, affranchi de l’ordre imposé, est convoqué à se montrer. L’acuité acoustique s’ajoute à celle du regard lorsqu’il s’agit de percer l’espace infini qu’elle convoite. En déshéritée, dépossédée de tout ancrage dans la maison de son père, la narratrice accomplit l’attentat définitif contre ce qui lui est interdit et réclame une place à elle, à sa parole, à son corps, à sa jouissance, à une écriture propre.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call