Abstract

This paper sets out to examine the challenges involved in translating irony in a theatrical play by Eugene Ionesco (La cantatrice chauve) into Greek. The study is based on two officially published translations by Protopapas (1987) and Errikos Belies (2007) respectively. On the one hand, it endeavours to look into the function of ironical effects and networks within the original play, and on the other hand it tries to explore the challenge involved in transposing the ironical effects and networks and the degree of “ironicity” present in the translated texts. To begin with, some definitions of irony as a thought and rhetorical figure are reviewed from a theoretical point of view and in relation to Ionesco ’s work and ethos. The study relies on theoretical insights in the field of theatrical translation and proposes a pragm atico-textual approach to the phenomenon of irony in both the original and the translated texts.

Highlights

  • Le présent article, axé sur la traduction de l’ironie, tente d’esquisser, dans une visée comparative, une analyse pragmatico-textuelle des indices ironiques dans La Cantatrice chauve (1950), pièce emblématique du Théâtre de l’Absurde, qui, outre les difficultés de traduction qu’elle pose, invite l’analyste à réfléchir sur le mode de transposition des figures de l’ironie dans la langue de l’Autre

  • Ionesco admet en effet que ses personnages représentent : une sorte de bourgeoisie universelle, le petit-bourgeois étant l’homme des idées reçues, des slogans, le conformiste de partout : ce conformisme, bien sûr, c’est son langage automatique qui le révèle [...] Les Smith, et les Martin, ne savent plus parler, parce qu’ils ne savent plus penser [...] (Ionesco, 1962/1966, p. 153)

  • Ainsi une traduction équivalente doit reproduire ou mieux encore recréer tout ce qui charpente la signifiance verbale et corporelle 7 de l’œuvre théâtrale

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Summary

Introduction

Axé sur la traduction de l’ironie, tente d’esquisser, dans une visée comparative, une analyse pragmatico-textuelle des indices ironiques dans La Cantatrice chauve (1950), pièce emblématique du Théâtre de l’Absurde, qui, outre les difficultés de traduction qu’elle pose, invite l’analyste à réfléchir sur le mode de transposition des figures de l’ironie dans la langue de l’Autre. Avant de procéder à l’analyse, nous nous attacherons à rappeler tout d’abord quelques définitions de l’ironie, en tant que figure de rhétorique et de pensée, en présentant ensuite les théories sur ce phénomène par rapport à l’œuvre à étudier et à l’ethos du dramaturge, sans pourtant passer de côté des réflexions importantes autour de la langue et de la traduction théâtrales

Définitions et formes d’ironie chez Ionesco
Le traducteur face à l’ironie ionescienne et aux conventions théâtrales
Analyse des exemples
Conclusion
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