Abstract

Lorsqu’Henri Breuil (1877-1961) commence ses travaux de paléontologie, le contexte est relativement favorable à la contribution des catholiques aux études de préhistoire. Ayant suivi les cours de l’abbé Guibert, Breuil se passionne pour la préhistoire et, jeune prêtre, il obtient de se consacrer entièrement à cette science. Cet article se propose d’analyser les premiers travaux d’Henri Breuil sur l’art rupestre et de souligner le lien avec sa personnalité et le renouveau qu’il apporta à ce moment dans la professionnalisation, la manière d’envisager et d’exercer la paléontologie. De plus, l’abbé Breuil est emblématique de la professionnalisation et de la spécialisation des intellectuels chrétiens. Vers 1860, les abbés paléontologues s’intéressaient un peu à tout en paléontologie, anthropologie physique et préhistoire, voire en archéologie ; entre 1900 et 1910, Breuil finit par se spécialiser dans l’art des cavernes même s’il s’intéresse aussi aux outils et ossements préhistoriques.

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