Abstract

Résumé La syntaxe peut-elle être envisagée comme le locus de distinctions pragmatiques ? C’est la question que pose ce travail, qui envisage la possibilité de donner aux négations présuppositionnelles une place dans l’architecture phrastique. Deux types de négations présuppositionnelles sont identifiées sur la base de critères permettant de distinguer les négations activées et emphatiques. Les données typologiques démontrent que la négation activée met en jeu un mécanisme d’accord réalisé dans deux projections fonctionnelles. Suivant Haegeman (2009), l’accord dans une position haute en CP est corrélé à une distribution en proposition racine ( Main Clause Phenomena ), contrainte ne s’appliquant pas à un accord dans une position basse en IP. Les traits à l’origine du processus d’accord permettent de distinguer les différents cas de négation présuppositionnelle (Hernanz 2006), et sont acquis par un raisonnement gricéen selon lequel une option minoritaire dans un paradigme exprime une interprétation marquée. La vérification des traits dans des positions définies rend ainsi compte de la variété des négations présuppositionnelles à travers les langues, ainsi que de la stabilité des notions en jeu.

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