Abstract

AbstractThis essay examines the impact of globalization on land peripheral to large cities of the south. It identifies such land as providing major arenas for contested claims between the requirements of international firms and those of local inhabitants and businesses, entailing both threats and opportunities in terms of local economic development. Much depends on the urban governance and institutional processes surrounding the use and allocation of land that are themselves directly influenced by the globalization process. In many cities national, state or provincial governments have set up special parastatal organizations with substantial funding and significant decision‐making powers over infrastructure development and land use to facilitate the rebirth of their cities as havens for international investment. In the process local municipalities and the local population are often excluded from the decision‐making process, while being left to cope with the aftermath and maintenance of the grand projects. The essay identifies weaknesses in elite governance models usually centred at the state or national levels, and asks if a better alternative may be a local government‐led ‘inclusive leadership’ model capable of clear leadership, greater coordination of different governance layers and inclusion of local actors.RésuméCet essai étudie l’impact de la mondialisation sur les terrains situés à la périphérie des grandes villes du Sud. Il identifie ces terrains comme des scènes majeures de contradiction entre les besoins des multinationales et les revendications des entreprises et habitants locaux, ce qui créent à la fois menaces et opportunités en termes d’expansion économique locale. Le résultat dépend largement des processus institutionnels et de gouvernance urbaine qui entourent l’utilisation et l’affectation des terrains, processus eux‐mêmes directement influencés par la mondialisation. Dans de nombreuses villes, les organes de gouvernement nationaux, étatiques ou provinciaux ont créé des entités para‐étatiques spécialisées, dotées de fonds et de pouvoirs décisionnels considérables en matière d’aménagement des infrastructures et d’occupation des sols, afin de réinstaurer leur ville en terre d’accueil de l’investissement international. Or, les municipalités et populations locales sont souvent exclues du processus de décision alors qu’on les laisse assumer les conséquences et la maintenance des grands projets. L’article repère les faiblesses des modèles de gouvernance par les élites, généralement centrés aux niveaux de l’Etat ou de la nation, et se demande si un modèle de ‘leadership inclusif’ sous la houlette du gouvernement ne serait pas une meilleure alternative, permettant un leadership clair, une meilleure coordination des différentes strates de gouvernance et l’intégration des acteurs locaux.

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