Abstract

Abstract State securitisation and internment programmes in Xinjiang have, since 2017, rapidly changed living conditions for its inhabitants and created new degrees of risk. Here, I consider whether the consent given by participants for my use of interview transcripts and other research materials is meaningful when it is no longer safe to contact participants, and their consent was given under very different circumstances. I argue that at such critical moments neither formal codes of ethics nor the ‘situated’ ethics of fieldwork offer helpful guidance, but that consideration of the internal good of anthropology, and insights offered by its practice, can provide potential answers. Résumé L'entreprise de sécurisation par l'Etat et les programmes d'internement au Xinjiang au cours des quatre dernières années ont rapidement changé les conditions de vie pour ses habitants en créant des nouveaux degrés de risque. Dans cet article, je me demande si le consentement donné par les participants d'utiliser la retranscription des entretiens conduits avec eux ainsi que d'autres matériaux collectés au moment de ma recherche avait toujours la même valeur alors qu'il était désormais devenu dangereux d'entrer en contact avec ces participants et alors que leur consentement avait été donné dans des conditions bien différentes. Je défends l'idée qu'en de telles circonstances critiques, ni les codes d’éthique formels, ni l’éthique « située » du terrain n'offrent de guide pertinent, mais que seule la considération du bien interne à l'anthropologie et le jugement évaluatif offert par sa pratique peuvent fournir des réponses potentielles.

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