Abstract
La perte progressive des colonies françaises depuis 1792, celle de la maîtrise des mers en 1805 et l’établissement du blocus continental en 1806 ont encouragé l’État napoléonien à définir une ambitieuse politique agronomique d’acclimatation du cotonnier pour soutenir le dynamisme manufacturier textile. Mais ce projet implique de relever de nombreux défis : construction rapide de savoirs agronomiques, création de circuits d’approvisionnement et de distribution semenciers, apprentissage de méthodes culturales. Cet article met en évidence que l’échec économique de cette acclimatation du coton entrepris de 1807 à 1813 ne saurait être confondu avec un échec agronomique.
Published Version
Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have