Abstract

Glory and its other face, terror, are central to the entire oeuvre of Pierre Michon. In Les Onze the almighty power becomes full Terror when it pretends to embody revolutionary legitimacy in a painting. The alchemy of the sublime here becomes suspect, since the painter and the picture are fictitious. Has Spirit abandoned History? Michon examines the precise moment when faith is on the wane. Convinced that glory is impure, he revisits the landmarks, manifest in art, when we “left religion” (Marcel Gauchet), incarnated in art: medieval (Abbés); postromantic modernity (Rimbaud le fils); and finally postmodernity (La Grande Beune). In Les Onze we traverse the terror of History without losing its meaning because a form of primitive violence finally links this terror to a primeval process.

Highlights

  • Le dernier livre de Pierre Michon, Les Onze, nous ménage un face-à-face avec la terreur de l’Histoire

  • À vrai dire, nous avions un peu oublié la terreur, et on s’étonne de la voir passer ainsi au premier plan, ouvertement thématisée, historicisée avec la force de l’évidence chez cet écrivain en quête du sublime1

  • Il est vrai que la gloire littéraire ou artistique pointe encore son museau dans Les Onze, et que « le lys et les roses » (Michon, 2009a : 42) qui sont la promesse de l’art courent encore en filigrane dans les premiers chapitres : l’évocation de la jeunesse de François-Élie et de sa gracieuse maman est riche encore de ces promesses-là, et les membres du Comité ont pratiquement tous rêvé de s’illustrer marqué littérairement et qu’il doit sa fortune à l’histoire de la peinture religieuse

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Summary

Introduction

Le dernier livre de Pierre Michon, Les Onze, nous ménage un face-à-face avec la terreur de l’Histoire.

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