Abstract
Dans Beware the Cat, Gregory Streamer, qui raconte l’histoire, contribue a faire entendre la voix pleine de moquerie de la chatte Mouse-slayer, comme elle denonce les vices et folies des hommes, s’exprimant en un flot de paroles ininterrompu. La distinction etablie par Elisabeth de Fontenay entre genitif objectif (parler a propos des betes) et genitif subjectif (faire parler les betes) servira a analyser la relation dialectique entre la domination du langage humain et l’assujettissement linguistique de l’animal traditionnellement passe sous silence. L’histoire repose sur un parler de Chat Botte et les jeux de langage d’un narrateur a la premiere personne. Sur quoi l’idee de l’usage de la raison et du langage chez les animaux se fonde-t-elle dans les ecrits de la premiere modernite ? Les chats et leur Reine Grimalkin, fer de lance de la communaute feline, sont-ils la transcription baldwinienne des cat/holiques, au point d’en etre l’equivalent ? Qu’il s’agisse d’epopees animales, de pieces de theâtre ou de poemes mettant en scene des animaux, ou meme de sermons religieux, de tels ecrits s’averent etre structures par une organisation complexe, mais aussi, tout specialement en relation avec l’impiete papiste, truffes d’acrobaties verbales, pour la plus grande joie du lecteur...
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