Abstract

Au Nordeste du Brésil, le tourisme balnéaire se développe particulièrement à proximité des métropoles. Ce tourisme a été initié par des politiques publiques et implique des acteurs privés dans la création de complexes hôteliers fortement capitalisés. Cet article explore les registres sur lesquels les politiques sont justifiées dans les discours des acteurs, il analyse les types de conflits générés par le contrôle de l’espace notamment au sujet du partage de la ressource en eau entre les complexes hôteliers et les populations locales. L’étude concerne deux territoires préalablement occupés par des classes populaires, à la périphérie de grandes métropoles. Les discours des acteurs du tourisme promeuvent la modernisation et le développement économique censés accompagner les complexes touristiques qui en réalité génèrent une exclusion de l’espace littoral des populations locales. Les habitants du littoral, mal desservis par les réseaux d’adduction d’eau potable, voient leur puit individuel menacé par l’exploitation de l’aquifère opérée par les complexes touristiques, sans que les pouvoirs publics régulent réellement l’usage de l’eau.

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