Abstract

SummarySix male and four female adult Cape porcupines (Hystrix africaeaustralis) were radiotracked between July 1989 and June 1990 in a southern African savanna in order to investigate their social organization and space‐use patterns. They lived in family groups based upon monogamous adult pairs. Pair members shared burrows and home range areas and all pairs were stable for the duration of the study. It is suggested that the occurrence of family groups is largely dependent on the opportunities available for mature offspring to disperse from their natal group. Individual home ranges occupied the same general location throughout the year although the exact area used varied from month to month and most activity was concentrated in a relatively small portion of a potentially larger area. Natural foragers had significantly larger home ranges in winter than in summer. Crop foragers exhibited no significant seasonal difference in range size.Home range overlap between natural foraging neighbours was greatest in winter but even then was not extensive, there being little overlap between neighbouring 95% and 90% home ranges. It is therefore suggested that porcupines are territorial, maintaining a small, exclusive territory within a larger, non‐exclusive home range. Neighbours rarely encountered one another in the areas of overlap and territories were probably maintained by scent marking rather than through direct interactions.RésuméDes porcs‐épics du Cap (Hystrix africaeaustralis), six mâles et quatre femelles adultes, ont été suivis par radiotracking entre juillet 1989 et juin 1990 dans une savane sud‐africaine pour étudier leur organisation sociale et le schéma de leur utilisation du territoire. Ils vivaient en groupes familiaux basés sur une paire d'adultes monogames. Les membres du couple partagaient le même terrier et le même espace vital, et tous les couples sont restés stables jusqu'à la fin de la recherche. On suggère que l'existence de groupes familiaux dépend largement des possibilités dont dispose la descendance mature de se disperser à l'écart du groupe d'origine. Les espaces vitaux respectifs occupaient globalement le même territoire tout au long de l'année même si l'endroit précis variait de mois en mois et que la plus grande partie de leur activité se déployait dans une portion relativement resteinte d'un espace potentiellement plus étendu. Ceux qui se nourrissaient en nature disposaient d'un territoire significativement plus vaste en hiver qu'en été alors que ceux qui se nourrissaient sur les cultures ne présentaient pas de différence significative dans ce domaine.Le recouvrement des espaces vitaux des animaux qui se nourrissaient en nature était plus important en hiver qu'en été, mais même alors il n'était pas très grand, car il y avait peu de recouvrement entre 90 à 95% des espaces vitaux avoisinants. C'est pourquoi on suggère que les porcs‐épics sont territoriaux, et conservent un petit territoire exclusif inclus dans un espace vital plus étendu mais non exclusif. Les voisins se rencontrent rarement dans les endroits de recouvrement, et les territoires sont probablement gardés au moyen de marques olfactives plutôt que par des interactions directes.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call