Abstract

La question de la prostitution était importante au Canada à la fin du XIX e siècle. Dans beaucoup de villes canadiennes, les travailleuses du sexe habitaient des maisons de prostitution situées dans les quartiers communément appelés de débauche. Bien que les travailleuses du sexe aient été dénombrées à chaque recensement décennal, les démographes, les géographes urbains et les historiens du recensement s'en sont désintéressés parce qu'elles se disaient couturières pour dissimuler leur profession. Cet essai, qui s'intéresse au cas de Victoria (en Colombie-Britannique), montre comment faire pour identifier les tenancières et les prostituèes des maisons de passe sur les tableaux manuscrits du recensement de 1891 à 1901 et comment utiliser les documents pour délimiter le territoire du commerce sexuel dans une ville de l'époque victorienne. Durant le processus, des questions surgissent quant à la valeur, à prime abord, des données agrégées du recensement.

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