Abstract
Les ministres du culte remplissent, dans les situations de conflit armé, une fonction particulière qui leur a valu non seulement de la reconnaissance, mais aussi une protection juridique. Cette protection, qui trouve son origine dans le droit religieux, est maintenant consacrée par le droit international séculier. Le personnel religieux attaché aux forces armées et exclusivement voué à son ministère doit être respecté et se voit accorder une protection spéciale en cas de conflit armé. Cet article examine le statut juridique actuel des aumôniers lorsqu'ils apportent une aide spirituelle aux combattants et aux prisonniers de guerre. L'auteur compare la protection dont ils jouissent à celle dont bénéficient les ministres du culte dans la société civile et évoque la possibilité de fusionner l'exercice du culte dans un contexte militaire avec celui du culte civil pour que les uns et les autres bénéficient d'une protection équivalente. Il analyse par ailleurs la fonction spécifique qu'exerce le personnel religieux dans les situations de conflit armé, son caractère religieux ainsi que les développements récents en matière d'aide spirituelle non confessionnelle. Il traite enfin des limites que le personnel religieux doit respecter pour préserver sa neutralité et de la situation particulière du personnel religieux exerçant son ministère auprès des personnes détenues à Guanténamo.
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