Abstract

Cet article analyse une réforme du régime kémaliste qui, dans les années 1933-1950, a imposé la récitation de l’appel à la prière en turc et a interdit la version arabe originelle. Cette réforme reflétait la pression nationaliste visant à créer un islam national non affecté par la langue et les traditions culturelles arabes. L’interdiction de l’appel à la prière en arabe faisait partie d’un programme nationaliste plus vaste qui visait à turquifier tous les domaines culturels y compris la religion, et à promouvoir un islam vernaculaire purifié de tout élément étranger. Cette intervention allait dans le sens de la laïcité officielle, car cette dernière ne signifiait pas l’exclusion totale de l’islam de la sphère publique, mais plutôt son contrôle et son soutien tant qu’il demeurait loyal vis-à-vis de l’État moderniste.

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